
« On marche sur la tête ! ». Sur CNews, ce dimanche 13 avril, Éric Revel a déploré le jugement rendu le 27 février dernier par le tribunal administratif de Toulouse. Celui-ci annule l’autorisation environnementale délivrée par l’État pour justifier les atteintes à l’environnement occasionnées par le chantier de l’A69, et stoppe donc le chantier, entamé en mars 2023.
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« Quand vous voyez le coût global d’un milliard d’euros, il y a déjà 300 millions qui ont été engagés parce que tous les feux verts ont été donnés », déplore le journaliste. « Et aujourd’hui, on nous explique que le projet peut partir à la poubelle », s’agace-t-il. Avant d’ajouter : « Ce n’est pas une décision prise le lundi pour le dimanche suivant. Il y a eu des mois et des mois d’enquête […] Il y a eu des rapports et de nombreux élus ont donné leur accord pour ce projet, qui va désenclaver économiquement toute une région ».
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Le chantier n’est toutefois pas définitivement enterré. L’État a fait appel du jugement, tout en demandant un sursis à exécution afin de reprendre un chantier déjà bien engagé : 45 % des terrassements ont été réalisés et 70 % des ouvrages d’art construits.
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Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est félicité de cette initiative de l’État, lors d’un déplacement dans le Tarn ce samedi 12 avril. « On perd des occasions de développement économique, une agilité et une compétitivité, a-t-il estimé. Si demain, en France, on ne peut plus réaliser aucun chantier, si tous les projets sont bloqués, alors le pouvoir d’achat et le niveau de vie s’effondreront. »
Parallèlement aux recours devant les juridictions administratives, des parlementaires centristes ont déposé une proposition de loi pour permettre la reprise des travaux au plus vite. Ce texte sera examiné au Sénat le 15 mai.
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