
Scène surréaliste ce samedi au Festival du Livre de Paris. Au beau milieu de l’un des événements les plus attendus du monde littéraire, une dizaine de militants d’extrême gauche ont délibérément pris pour cible le stand de la maison Fayard, propriété du groupe Bolloré. Cris, invectives, jets de peluches ensanglantées, slogans hostiles : « Bolloré, casse-toi. » Les équipes sur place, visiblement secouées, ont dû faire face à une agression aussi spectaculaire qu’injustifiable.
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Cet incident s’inscrit dans une stratégie plus large d’intimidation, qui ne vise plus des idées mais des institutions, des marques, des personnes. Depuis plusieurs mois, les médias du groupe – CNews, Europe 1, Le JDD – sont régulièrement pris pour cible. Sit-ins, appels au boycott, invectives, pressions dans les milieux culturels et universitaires : la méthode est désormais bien rodée.
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Ce harcèlement vise à imposer un monopole idéologique. Qu’il s’agisse de l’information, de l’édition ou de la culture, toute voix jugée dissidente est sommée de se taire. On ne conteste plus un propos, on attaque ceux qui le portent. Dans les allées d’un salon du livre comme sur un plateau de télévision, une même logique de confrontation violente est à l’œuvre.
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Ce n’est plus la critique d’idées, mais l’hostilité envers des personnes
Fayard, maison d’édition historique, incarne la diversité intellectuelle et la liberté de publier. Que ses équipes soient ciblées de cette manière, en public, lors d’un événement littéraire, ne peut être considéré comme un simple débordement militant. C’est une tentative de disqualification par la force. Et cela mérite d’être condamné pour ce que c’est : un acte qui piétine les principes du débat démocratique.
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