L’essentiel
- Agathe Hilairet a disparu après être partie de son domicile familial à Vivonne, commune de 4.500 habitants dans la Vienne. Jeudi après-midi, sans nouvelle de sa fille de 28 ans, son père de la joggeuse a déclaré sa disparition.
- Depuis, une enquête pour « disparition inquiétante » a été ouverte par le parquet de Poitiers.
- Samedi, des nouvelles recherches ont été effectuées dans une zone de 100 mètres carrés ratissée par des centaines de militaires et une soixante de civils pour retrouver la trace de la jeune femme.
Mais où est Agathe Hilairet ? Portée disparue depuis jeudi, les recherches se poursuivent mais ne donnent toujours rien ce samedi soir. Partie courir, à 10h30 dans le secteur de Vivonne en Vienne, son père avait signalé sa disparition l’après-midi. Depuis, une enquête a été ouverte par le parquet de Poitiers pour « disparition inquiétante » et tous les moyens ont été mis en place pour retrouver la jeune fille de 28 ans. « On fait vraiment le maximum », a d’ailleurs déclaré au micro de BFM TV, Bruno Retailleau. Mais toujours aucune trace… 20 Minutes fait le point sur les dernières recherches.
Une soixantaine de citoyens volontaires
Ce samedi, pour le troisième jour de recherche, près de 150 personnes ont été mobilisées, essentiellement des militaires mais aussi des membres du club de jogging de la disparue qui ont l’avantage de bien connaître le terrain boisé et ses nombreux sentiers. Une soixantaine de citoyens volontaires étaient, également, présents pour la première fois. Une trentaine de militaires de l’armée de terre du Régiment d’infanterie chars de marine de Poitiers étaient sur place, ainsi que les pompiers de la Vienne.
Une zone de 100 km carrés au sud de Vivonne a été ratissée, selon Philippe Alexandre Assou, commandant du groupement de gendarmerie du Vienne. « De nouveaux ratissages, notamment sur le parcours habituel de la joggeuse, sont effectués. Les difficultés tiennent notamment à ce que certaines zones boisées sont très denses », a écrit dans un communiqué Cyril Lacombe, procureur de la République à Poitiers.
« Une bascule vers le volet judiciaire »
Le dispositif était légèrement modifié ce samedi puisque des plongeurs de la gendarmerie de La Rochelle ont entrepris des recherches subaquatiques dans le Clain, une rivière qui longe Vivonne. L’hélicoptère et les drones étaient encore utilisés mais les équipes cynophiles n’étaient plus nécessaires.
En parallèle, « près d’une dizaine d’auditions de témoins et de proches » ont été effectuées selon le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe. Une « trentaine de personnes » s’est manifestée auprès des services d’enquêtes après l’appel à témoins lancé jeudi, a-t-il précisé. « Les recherches opérationnelles sur le terrain vont se concentrer sur certaines vérifications, avant une bascule dans une phase orientée principalement sur le volet judiciaire », a ajouté la gendarmerie.