
C’est un phénomène qui inquiète. Face à la multiplication des témoignages de femmes disant avoir été filmées à leur insu dans des piscines parisiennes, la Ville a décidé d’ouvrir une enquête, dévoile BFMTV ce vendredi 11 avril. La municipalité a également renforcé la présence des agents dans les vestiaires des 40 piscines de son réseau.
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Début avril, la journaliste Laurène Daycard livrait en effet un récit glaçant sur son compte Instagram. Elle expliquait avoir été victime d’un voyeur, alors qu’elle se changeait dans une cabine après sa séance de natation dans le 19e arrondissement. « Je me rhabille après être allée nager à George-Hermant quand j’aperçois un sac à dos qui dépasse sous la cloison. Il y a un petit trou dans le tissu, la taille d’une brûlure de cigarette. Sauf que la lentille d’un smartphone est positionnée au niveau de ce trou. »
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Elle alerte immédiatement un agent d’entretien. « Un gringalet en slip, la quarantaine, finira par en ressortir au bout de quelques minutes qui me semblent une éternité », écrit-elle. « Je sais déjà qu’il a eu le temps de vider son téléphone. » Selon la journaliste, l’individu a ensuite été interpellé et a reconnu – en garde à vue – « filmer des femmes à leur insu », voire de « très jeunes filles ». Dans le 19e arrondissement, il y aurait déjà 17 signalements ces derniers mois, insiste-t-elle.
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Si la réaction de Laurène Daycard a été si rapide, permettant l’arrestation du mis en cause, c’est grâce au témoignage d’une autre nageuse, victime d’un homme jamais identifié à la piscine Alfred Nakache. « La Ville de Paris va mener une inspection dans ses piscines afin de constater et régler les éventuels problèmes de trous constatés dans les parois des vestiaires », a indiqué la municipalité à nos confrères.
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