
Sans surprise, le Hamas a réagi favorablement aux récents propos d’Emmanuel Macron. Sur le plateau de C à vous sur France 5, mercredi 9 avril, le président de la République a dit envisager de reconnaître un État palestinien « en juin ». Il songe en effet à « finaliser le mouvement de reconnaissance » à l’occasion d’une conférence que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite à New York, aux États-Unis.
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Dès le lendemain, ce jeudi 10 avril, un responsable du Hamas, Mahmoud Mardawi, a évoqué « une étape importante » qui mènerait à une avancée pour les droits des Palestiniens. « La France, en tant que pays avec un poids politique et membre permanent du Conseil de sécurité, a la capacité d’orienter les solutions justes et de pousser à la fin de l’occupation ainsi qu’à l’accomplissement des aspirations du peuple palestinien », salue le responsable du groupe terroriste palestinien qui a notamment perpétré l’attaque meurtrière du 7-Octobre en Israël.
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L’Autorité palestinienne s’est également réjouie de l’annonce d’Emmanuel Macron. Le ministre d’État palestinien aux Affaires étrangères, Varsen Aghabekian Shahin, a ainsi salué selon l’AFP « un pas dans la bonne direction, conforme à la défense des droits du peuple palestinien et à la solution à deux États ».
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En France, les propos d’Emmanuel Macron ont fracturé la classe politique française. Pour le député du Rassemblement national (RN) Julien Odoul, une telle reconnaissance serait « donner un État au Hamas, légitimer leur barbarie et mettre en péril l’existence d’Israël ». À gauche, les propos du président ont été accueillis favorablement. « Enfin », a par exemple lancé la présidente des députés LFI, Mathilde Panot. Le patron des communistes, Fabien Roussel, a souligné à cette occasion : « La paix n’adviendra pas sans un État palestinien souverain et indépendant à côté de l’État d’Israël. »
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