
Première véritable conséquence pour Marine Le Pen après sa condamnation le 31 mars dernier. La préfecture du Pas-de-Calais finalise la procédure pour la déchoir de son mandat de conseillère départementale, a indiqué cette dernière ce jeudi, soit une dizaine de jours après la peine d’inéligibilité de cinq ans (avec exécution provisoire) prononcée par le tribunal de Paris.
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Dans un courrier daté de mercredi et adressé au ministre de l’Intérieur, le député Liot Harold Huwart s’est ému du fait que le préfet du Pas-de-Calais n’ait pas encore pris la mesure de démission d’office de la cheffe de file des députés RN concernant ce mandat local. En juin 2024, rappelle-t-il, le député de Mayotte Rachadi Saindou avait été déclaré démissionnaire de son mandat local dans les 48 heures suivant sa condamnation.
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Alors pourquoi ce délai ? La préfecture a expliqué à l’AFP avoir reçu mardi seulement « la notification du jugement, nécessaire pour engager la procédure ». Comme l’exige la jurisprudence du Conseil constitutionnel, la triple candidate à la présidentielle perdra donc d’ici peu son mandat de conseillère départementale. Elle conserve toutefois son mandat de députée du Pas-de-Calais, mais ne pourra pas se représenter si des législatives anticipées sont convoquées après une nouvelle dissolution.
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Pour rappel, au total, 24 autres personnes ont été reconnues coupables de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires européens du FN. Le parti, devenu Rassemblement national, a été condamné à deux millions d’euros d’amende, dont un million ferme, ainsi qu’à la confiscation d’un million d’euros saisis pendant l’instruction. Le procès en appel de Marine Le Pen est prévu avant l’été 2026.
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