
Ce mardi 8 avril, les députés se préparent à voter une loi visant à durcir l’accès à la nationalité française à Mayotte. L’île a fait face en janvier 2024 à une profonde crise, provoqué en grande partie par l’immigration de masse venue des Comores. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, avait alors promis la suppression du droit du sol sur l’île – une mesure réclamée par de nombreux Mahorais.
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De quoi provoquer la colère et l’indignation de La France insoumise, qui a annoncé, ce mardi 8 avril, son intention de déposer une proposition de loi visant à inscrire le droit du sol dans la Constitution.
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Cette hypothèse avait déjà été évoquée par le fondateur du parti, Jean-Luc Mélenchon, en février dernier dans un entretien au journal 20 Minutes. « Je milite pour l’unité du peuple français. Je ne suis nullement dérangé par le fait que des étrangers deviennent Français », assurait alors l’ancien député des Bouches-du-Rhône. Pour ce dernier, l’accès à la nationalité française est un « droit », et il faut ainsi tout faire pour en faciliter l’obtention.
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De l’autre côté de l’échiquier politique, le président de l’Union des droites pour la République (UDR), Éric Ciotti, a plaidé le 11 février dernier en faveur de la suppression du droit du sol sur l’ensemble du territoire français. Une mesure notamment soutenue par le Rassemblement national.
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