
Mohamed Medjdoub, responsable de l’attentat de Lyon commis en 2019, a été condamné à une peine de prison à perpétuité par la justice, ce lundi 7 avril. L’Algérien, étudiant en informatique, avait fait exploser une bombe artisanale au milieu de la rue Victor Hugo, principale artère piétonne de la capitale des Gaules. L’attaque avait fait 15 blessés, dont une fillette de 10 ans.
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L’enquête a révélé les motivations djihadistes du jeune homme, désormais âgé de 29 ans. Décrit comme narcissique, radicalisé et dangereux, ce dernier avait été appréhendé par la police après les faits.
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Haine des « mécréants »
Ce 7 avril, Mohamed Medjdoub a pris la parole pour la première fois juste avant que la cour ne se retire pour délibérer. Faisant allusion à la « France des croisés », omniprésente dans la rhétorique djihadiste, l’Algérien s’est félicité de son attentat, visiblement très fier de lui. « L’opération a été une réussite totale », voire une « perfection du début à la fin », s’est réjoui le terroriste islamiste, qui clame sa haine des « mécréants ». « Tous les objectifs ont été atteints et je ne regrette rien », assume le jeune homme, droit dans ses bottes. « Je ne dis pas ça pour flatter mon ego, c’est la vérité », ose-t-il même.
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« En tant que musulman, Arabe et surtout Algérien, je n’ai aucune leçon de morale à recevoir des Français »
Mohamed Medjdoub s’en est également pris à la cour. « Vous ne m’impressionnez pas, vous ne faites peur à personne », a-t-il par exemple lancé à l’avocat général Nicolas Braconnay. « En tant que musulman, Arabeet surtout Algérien, je n’ai aucune leçon de morale à recevoir des Français », a provoqué le terroriste.
Provoquer la guerre civile
L’objectif de Mohamed Medjdoub était de déclencher une guerre civile, a-t-il expliqué aux enquêteurs. En semant la terreur par son attentat islamiste, il comptait encourager l’arrivée au pouvoir par les urnes des « nationalistes ». Une victoire qui aurait selon lui déclenché une guerre civile en France.
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Il a été condamné à la prison à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans, par la cour d’assises spéciale de Paris. Une peine conforme aux réquisitions de l’avocat général.
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