
Cinq minutes, au lieu des dix promises. Mardi 1er avril, à 21h30, quatre associations aux positions opposées sur la fin de vie – Alliance Vita, Le Choix, l’ADMD et la Fondation Jérôme Lejeune – ont été brièvement auditionnées par la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. Un format éclair, donnant le sentiment que la messe est dite. « Nous avons compris qu’aucun argument n’était pertinent pour infléchir la ligne de cette loi », a déclaré Jean-Marie Le Méné.
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Le président de la Fondation Jérôme Lejeune a tenu à souligner que l’exposé des motifs de la proposition de loi reprenait mot pour mot les positions de l’ADMD, que les chiffres avancés étaient erronés – citant une enquête Harris Interactive du 5 septembre 2024 pour contester le prétendu consensus de 90 % des Français – et que le texte imposait un vocabulaire biaisé, rendant impossible de nommer clairement les réalités en jeu.
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« Le texte ne vise en réalité qu’à répondre à une pression idéologique utilitariste et économique, mais certainement pas à la souffrance en fin de vie. Les soins palliatifs qui coûtent cher seront donc pour les riches et l’euthanasie qui ne coûte rien sera assez bonne pour les pauvres. Au moins, nous sommes prévenus », a-t-il ajouté avant de rappeler que l’auteur et rapporteur de la proposition de loi, Olivier Falorni, est membre d’honneur de l’ADMD.
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