Mediapart, ce n’est plus un journal : c’est un tract. Un tract d’extrême gauche, saturé de haine de la France, qui recycle à longueur de colonnes les thèses indigénistes, victimaires, décoloniales – et finit par parler le même langage que l’islam politique. À force de confondre justice sociale et soumission idéologique, Mediapart fracture le pays, attise les haines, et devient le meilleur allié des islamistes. Ce n’est plus de l’information : c’est de la délation. Un journalisme de guerre civile.
Dernier exemple en date : cette affaire qui, cinq ans après la décapitation de Samuel Paty, glace le sang. Une enseignante est menacée, accusée d’« islamophobie ». La faute à qui ? Mediapart. Il relaie l’affaire, bien sûr – mais pas seulement. Il donne le nom de l’établissement, la matière enseignée, le prénom de la professeure. Il ne manquait que le nom de jeune fille, le signe astrologique et le numéro de sécurité sociale.
Qu’importe le fond de l’affaire. Qu’importe la mise en danger d’une femme, d’une enseignante, dans un pays où l’on sait pourtant à quoi mènent ces emballements. Mediapart, sous couvert de pseudo-transparence, fait le procès d’un établissement catholique, désigne une cible, et attend que la meute fasse le reste.
Traquer ceux qui tiennent encore debout
Voilà leur ligne éditoriale : traquer ceux qui tiennent encore debout. Ceux qui refusent que la charia s’infiltre dans l’école. Ceux qui croient en la France. Ils ne révèlent plus : ils désignent. Ils n’informent plus : ils exposent. Et s’il devait arriver malheur à cette professeure, il faudra avoir le courage de regarder leur article droit dans les yeux.
Et comme par hasard, cette polémique coïncide avec la sortie d’un livre qui en dit long sur les méthodes de Mediapart… Un livre qu’il faut lire d’urgence. Pour qui roule Mediapart ? La face cachée d’Edwy Plenel. Dans cet essai au scalpel, le journaliste Gilles Gaetner dissèque les méthodes de Mediapart, et surtout celles de son chef d’orchestre : Edwy Plenel, le Mélenchon du journalisme. L’homme qui pleure le bourreau Che Guevara. L’homme de la Ligue communiste révolutionnaire, héritière de Trotski et de sa terreur rouge.
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L’affaire Dominique Baudis, en 2003, reste une souillure indélébile
Dans sa carrière, Plenel ne prendra pas les armes. Il choisira un autre champ de bataille : la presse. Avec une affaire gravissime. L’affaire Baudis, en 2003, reste une souillure indélébile. Plenel, alors directeur du Monde, publie les accusations délirantes visant Dominique Baudis, mêlé à une prétendue affaire de mœurs sordide, sur fond d’orgies, de viols et de meurtres. C’est faux. Dominique Baudis est innocent. Mais la machine est lancée. Il n’en sortira jamais indemne. Il mourra quelques années plus tard, rongé par un cancer, et sali jusqu’au bout.
Mais il y a pire. Un texte oublié, un papier honteux. Nous sommes le 5 septembre 1972. Jeux olympiques de Munich. Huit terroristes palestiniens massacrent onze athlètes israéliens. Le monde découvre l’horreur. Et que fait Edwy Plenel ? Il signe un article sous le pseudonyme de Joseph Krasny. Un texte glaçant. « Aucun révolutionnaire ne peut se désolidariser », écrit-il. Pas une ligne pour condamner. Pas une larme pour les morts. Juste une justification en règle du massacre.
Cinquante ans plus tard, le 7 octobre 2023, l’histoire se répète. Autres victimes, même fanatisme. Et si Plenel n’a pas repris mot pour mot son article de jeunesse, on sent, sous la rhétorique bien huilée, la même idéologie, le même tropisme : un antisioniste obsessionnel, peut-être bien plus.
Un militant du NFP
Edwy Plenel n’a jamais caché ses choix. C’est un militant, pas un journaliste. Un militant du Nouveau Front populaire, toujours dans la roue de ses alliés. Dernier exemple en date : l’affaire Betharram. Mediapart, en tandem avec les troupes de LFI, s’est lancé dans une traque politique contre François Bayrou. Calomnie, boue, soupçon : tout était bon pour le déstabiliser. Peu importe les faits. Il fallait abattre. Car telle est la méthode Mediapart : jeter des hommes et des femmes en pâture. Justifier l’indicible. Sélectionner les cibles : François Fillon, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen. Ce n’est plus de l’information : c’est une croisade.
Car en vérité, Mediapart ne fait pas du journalisme : il mène une offensive idéologique. Une entreprise de démolition politique. Sous couvert de vertu morale, il pratique un terrorisme intellectuel d’un autre âge. À force de voir des salauds partout, de traquer les “puissants », de fabriquer du soupçon comme on fabrique des briques, Mediapart alimente un climat de guerre froide permanente.
Ils ne veulent pas comprendre la société française : ils veulent la rééduquer. Comme dans les camps. Leur ton, leurs angles, leur vocabulaire n’éclairent rien. Ils jugent, ils tranchent, ils exécutent. Ce n’est pas un journal. C’est un tribunal. Avec toujours la même sentence : coupable. Et derrière ce tribunal, une obsession : cliver, diviser, dresser les Français les uns contre les autres. C’est un journalisme de guerre civile. Un journalisme qui ne cherche pas la vérité, mais l’affrontement. Un journalisme qui pousse la France vers l’irréparable.
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