
Une chose est sûre : Aymeric Caron n’a pas apprécié la dernière remise du prix Jean Pierre-Bloch de la Licra. Mercredi 2 avril, Emmanuel Macron a remis cette distinction à l’animateur Arthur et à l’humoriste Sophia Aram en reconnaissance de leur lutte contre l’antisémitisme. De quoi faire bondir le député (apparenté La France insoumise) qui, déjà habitué à tweeter frénétiquement sur la guerre à Gaza et Israël, n’a cette fois pas hésité à enchaîner les publications visant les deux lauréats – notamment qualifiés de « défenseurs du génocide »…
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« Le baiser de la mort » ou encore « Le prix de la honte », peut-on lire parmi les nombreux posts (au moins huit en quelques heures) diffusés par le parlementaire « antispéciste ». Selon lui, Arthur et Sophia Aram sont des « soutiens des massacres à Gaza » et n’ont « jamais eu un seul mot pour les 20 000 enfants palestiniens assassinés par Israël depuis un an et demi ». Pis : les deux intéressés s’attaqueraient également régulièrement à « celles et ceux qui dénoncent les massacres d’enfants à Gaza », assure le député – tout en omettant d’évoquer l’attaque terroriste du 7-Octobre.
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Aymeric Caron n’hésite pas non plus à s’attaquer à la Licra, « qui a écrit un texte en 2024 pour défendre Israël, soutenir les opérations militaires israéliennes et discréditer les défenseurs du droit international qui s’engagent pour les Palestiniens », assure-t-il. L’élu s’est aussi attaqué à son homologue macroniste, Caroline Yadan : « Une députée qui porte aujourd’hui la parole du Likoud à l’Assemblée nationale et qui traite d’antisémites tous les soutiens des droits des Palestiniens, exactement comme le font Arthur et Sophia Aram. La boucle est bouclée. »
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Aymeric Caron en a également profité pour relayer des publications passées de Sophia Aram, dans lesquelles on peut la voir poser aux côtés de Mila ou faire une blague sur le port du voile dans le sport. « Prix de l’antiracisme selon la Licra », a tenté d’ironiser le député.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’humoriste et le parlementaire se livrent à une vive passe d’armes. À l’occasion de ces nouvelles charges d’Aymeric Caron, le surnom que l’humoriste lui a donné a également refait surface en ligne : fin décembre 2024, Sophia Aram (qui pointe régulièrement les dérives de LFI) l’avait appelé… « Abou Aymeric el Versailly », l’accusant d’avoir lancé une fatwa contre la ministre Astrid Panosyan-Bouvet – qualifiée, elle aussi, de « soutien du gouvernement génocidaire israélien » par l’élu de gauche radicale.
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