
La nouvelle fait la une du quotidien local Var-Matin. Dans la commune du Lavandou, ce lundi 1er avril, le maire LR a fait voter une subvention de 64 000 euros en faveur de l’institution militaire, dans le contexte de réarmement national lié à la menace russe. « Fallait-il s’emparer du sujet ? Je considère que oui et je l’assume. Mais bon, je ne postule pas pour autant au poste de secrétaire général de l’Otan ! » plaisante Gil Bernardi, élu depuis 1995, à nos confrères varois.
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Âgé de 72 ans, l’homme explique être issu d’une génération qui a connu la guerre froide puis la paix mondiale. « On pensait qu’il n’y avait plus besoin d’armée », concède-t-il encore à Var-Matin depuis son bureau. « Aujourd’hui, l’État français est en difficulté avec une dette de 3 300 milliards et ne peut pas faire face seul à l’effort de défense sans une mobilisation de la population. »
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Concernant le montant de son chèque au ministère des Armées, le maire détaille : « C’est anecdotique. Ça représente dix euros par habitant. On a baissé les impôts de 6 % sur le mandat, on a une cantine à un euro, un prix de l’eau très bas. La commune est en bonne santé financière. Alors, on peut se permettre un geste de solidarité nationale », explique-t-il, alors que le budget municipal du Lavandou s’élève à 29 millions d’euros par an.
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Une décision critiquée par un élu écologiste
Au sein du conseil municipal, l’initiative n’a pas fait l’unanimité (20 voix pour, quatre contre, quatre abstentions) et est notamment critiquée par l’élu écologiste Jean-Laurent Félizia. Selon France Bleu, celui-ci dénonce un « soi-disant effort de guerre ». Du côté des administrés, certains approuvent cette décision tandis que d’autres regrettent de ne pas avoir été consultés, ou encore pensent que cet argent aurait pu être investi ailleurs.
Dans le sud de la France, Var-Matin n’est pas seul à s’être emparé du sujet. D’autres rédactions, comme France 3 ou BFM, sont venues frapper à la porte de l’édile. « Je ne m’attendais pas à faire le buzz ! Je savais que ça allait faire parler, mais pas à ce point-là », confie-t-il.
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