
« Sionistes, racistes, c’est vous les terroristes ! » C’est sous ces cris que le professeur Fabrice Balanche a dû quitter l’amphithéâtre de l’université Lyon 2 ce mardi 1er avril, en plein cours, après que des militants pro-Palestine ont perturbé celui-ci. « Le meneur, un grand masqué et barbu, a commencé à m’invectiver directement en me traitant de pro-israélien, de sioniste et d’islamophobe, parce que j’avais dénoncé la tenue de l’Iftar à l’université sur CNews », explique le maître de conférences au Figaro Étudiant, précisant qu’il ne portera pas plainte.
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Vendredi dernier, des militants de gauche radicale ont bloqué le campus en protestation contre la décision de la direction d’interdire une soirée fêtant la rupture du jeûne et la fin du Ramadan dans l’enceinte de l’université. Un comportement dénoncé par l’enseignant. « Ça faisait un mois qu’une salle de l’université était occupée par un groupe d’étudiants d’extrême gauche et le syndicat Solidaires Étudiants, avait-il indiqué à l’antenne de CNews. Et comme ce sont des gens que l’on peut qualifier d’islamo-gauchistes, ils ont décidé d’organiser une rupture du jeûne pour attirer les étudiants musulmans, puisque ça fait partie des cibles de cette association. »
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Les représailles ne se sont pas fait attendre… Une quinzaine de jeunes vêtus de noir et masqués ont entouré le bureau de l’universitaire sous les applaudissements d’autres élèves, ce mardi après-midi. Munis d’une pancarte « Pour une Palestine libre, non au nettoyage ethnique », ils ont mis fin au cours. Le syndicat étudiant de droite UNI, qui avait déjà signalé l’organisation de l’Iftar (rupture du jeûne durant le mois sacré islamique), a demandé dans un communiqué « que la présidence de l’Université Lyon II prenne ses responsabilités en sanctionnant les auteurs de ces troubles et réclame, afin de rétablir l’ordre, la fin de la mise à disposition par l’Université d’un local pour l’association Solidaire ». Le professeur précise à nos confrères qu’il n’y a pas eu de violences.
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