
La journée de dimanche s’annonce mouvementée à Paris. Alors que le Rassemblement national (RN) organise un « un meeting de soutien à Marine Le Pen » place Vauban, derrière les Invalides, dans le VIIe arrondissement de la capitale, les Insoumis et les Verts appellent leurs militants à se rassembler place de la République.
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« Ne laissons pas l’extrême droite faire sa loi », écrit le parti de Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X. « Oui, l’État de droit est bien sacré et intangible. Venez le rappeler. Dimanche », renchérit de son côté, sur le même réseau, la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier.
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Les forces de l’ordre auront fort à faire entre ces évènements, tous deux déclenchés par la même actualité… À savoir, la condamnation de la cheffe de file des députés du RN à cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate et quatre ans de prison dont deux ans ferme dans l’affaire des assistants parlementaires européens de l’ancien parti frontiste.
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Un « scandale démocratique » pour les uns, tandis que les autres se réjouissent de voir la candidate d’extrême-droite bloquée dans sa course vers l’Élysée alors qu’elle caracolait en tête des sondages.
Ce week-end, les cadres et les militants du RN défendront leur « candidate naturelle » contre ce que Jordan Bardella a qualifié de « tyrannie des juges ». À quelques kilomètres de là, leurs adversaires politiques dénonceront – les mots sont de Jean-Luc Mélenchon – ce « rassemblement de fachos ».
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Faisant planer l’ombre d’un Capitole bis, le chef insoumis et ses troupes, qui craignent une « sédition », ont d’ores et déjà assimilé les personnes qui ne participeraient pas à leur manifestation à « des complices ».
Pour rappel, Marine Le Pen a fait appel de sa condamnation. La figure du RN devrait être jugée par la cour d’appel d’ici juin 2026, a annoncé la juridiction ce mardi.
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