
Mohamed Amra assure avoir été victime de violences volontaires en prison. Le détenu, incarcéré depuis la fin du mois de février à la prison de Condé-sur-Sarthe après sa cavale et son évasion mortelle au péage d’Incarville le 14 mai 2024, a déposé plainte pour des violences commises, selon lui, par des agents pénitentiaires.
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D’après les informations de RTL, deux versions s’opposent dans ces faits. Les deux partis s’accordent toutefois pour dire que l’incident est survenu lundi 24 mars. Mohamed Amra porterait depuis un plâtre ou une attelle au pied gauche.
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Selon la version du criminel, il serait retourné dans sa cellule avec trois surveillants après une promenade. Ils lui auraient alors demandé de s’allonger par terre à plat ventre. Mohamed Amra, menotté comme à chacun de ses déplacements en prison, aurait alors refusé et assuré « ne pas comprendre ce qu’on lui demande », indique son avocat Me Benoît David, dans la plainte qu’a pu consulter RTL. Le détenu aurait alors été projeté au sol, avant que les gardiens n’appuient à deux reprises avec leurs pieds sur son bras, sur sa cheville et sur son bassin. Ils l’auraient ensuite laissé au sol, hurlant de douleur.
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Cette version est toutefois contredite par la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) qui assure que Mohamed Amra a « opposé une résistance aux agents » et a porté « deux coups de pied dans une grille de sa cellule », avant de se faire mal. Le détenu souffrirait d’une « blessure légère ».
Me Benoît David a réclamé à la prison la transmission des images de vidéosurveillance. Sans retour de la direction, l’avocat a déposé une requête en référé-liberté afin de la contraindre à fournir les séquences rapidement, et ce, pour ne pas laisser passer le délai de conservation de 30 jours des images.
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