
Donald Trump hausse le ton. Ce lundi 31 mars, le président américain a assuré sur ses réseaux sociaux que le « plus dur était à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran », alors que les États-Unis ont conduit plusieurs frappes contre ces rebelles du Yémen au cours de ces dernières semaines. « Nos attaques continueront jusqu’à ce qu’ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation », a cinglé le dirigeant républicain.
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Quelques instants plus tard, les Houthis ont dénoncé une nouvelle agression américaine. Ils évoquent deux frappes sur l’île de Kamaran, un district du Yémen au sein de la mer Rouge. Après le début de la guerre à Gaza déclenchée par l’attaque meurtrière du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen – soutenus par l’Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens – ont mené des dizaines d’attaques de missiles contre Israël, ainsi qu’en mer Rouge contre des navires auxquels ils reprochent des liens avec Israël.
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Les frappes américaines contre les rebelles houthis sont également au cœur d’une spectaculaire faille de sécurité qui a secoué le gouvernement américain ces derniers jours. Un journaliste du magazine The Atlantic a pris connaissance d’un projet d’attaque contre les Houthis, après avoir été ajouté par erreur à un groupe de discussion composé de très hauts responsables sur la messagerie Signal.
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Donald Trump n’en est en outre pas à sa première menace contre Téhéran. Dimanche, dans un entretien à la chaîne NBC, il a assuré qu’il y « aurait des bombardements » sur l’Iran si aucun accord sur le nucléaire iranien n’était signé. Le Guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, a lui promis ce lundi une « riposte ferme » si son pays était bombardé.
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