
Marine Le Pen avait demandé à la justice de « se hâter ». Son vœu a été exaucé. La cour d’appel de Paris envisage un procès avec « une décision à l’été 2026 » pour la figure du Rassemblement national, a annoncé la juridiction dans un communiqué ce mardi. Condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate et quatre ans de prison, dont deux ans ferme, dans l’affaire des assistants parlementaires européens du FN, la députée se trouve bloquée dans sa course vers l’Élysée, alors qu’elle caracolait en tête des sondages.
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Ce délai rapide annoncé par la cour pourrait changer le destin de la triple candidate à la présidentielle, lui permettant, si l’exécution immédiate de sa peine d’inéligibilité était revue lors de l’audience en appel, de se présenter en 2027. De quoi ravir ses soutiens, qui ont prévu de se réunir ce dimanche à Paris, place Vauban. Et… Gérald Darmanin ? Le garde des Sceaux a affirmé ce mardi après-midi devant les députés souhaiter que le procès en appel de Marine Le Pen soit organisé dans le délai « le plus raisonnable possible ».
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Le parti, condamné à deux millions d’euros d’amende, dont un million ferme, ainsi qu’à la confiscation d’un million d’euros saisis pendant l’instruction, a également annoncé à l’AFP faire appel. « J’ai fait appel cet après-midi », a déclaré Me David Dassa-Le Deist, qui a précisé avoir aussi interjeté appel pour l’ex-trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just. Au total, 24 personnes ont été condamnées. Elles ont 10 jours au total pour faire appel du jugement.
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