
Municipales : l’UDR cible les grandes villes
Le président de l’Union des droites pour la République (UDR), Éric Ciotti, entend implanter son parti dans les grandes métropoles en scellant des alliances avec des formations idéologiquement proches, notamment le Rassemblement national. Objectif : séduire un électorat urbain et bourgeois, traditionnellement rétif au RN. À Lyon, c’est l’avocat Alexandre Humbert Dupalais qui est pressenti pour conduire une liste d’union des droites. Il affirme vouloir rassembler les différentes sensibilités pour proposer une alternative crédible. L’UDR revendique aussi des candidatures à Dijon, Annecy, Toulouse, Aix-en-Provence… et Nice, bien sûr.
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Rwanda : bientôt des sanctions françaises ?
Face à l’ampleur du drame humain qui se joue en République démocratique du Congo, le sénateur UDI des Vosges, Jean Hingray, a interpellé le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot sur « l’inaction française ». Dans un courrier officiel, il appelle à des sanctions contre Kigali, accusé par l’ONU de soutenir la rébellion du M23. Lors de sa visite au Rwanda fin janvier, le ministre des Affaires étrangères a demandé au président Paul Kagame de retirer ses troupes de RDC, sans succès.
Après le fiché S et le dealer, le député LFI pirate
En plein live sur Twitch avec le militant d’ultragauche Raphaël Arnault, le député LFI Sébastien Delogu a revendiqué sans ciller son recours à l’IPTV, un système illégal permettant d’accéder gratuitement à des contenus télévisés payants. « Je ne regarde pas Netflix, j’ai l’IPTV […] Ça ne m’intéresse pas de payer des gens qui vont s’en foutre plein les poches », a-t-il lancé en riant. Une déclaration surprenante de la part d’un élu rémunéré par les contribuables à hauteur de plus de 6 000 euros net par mois. Rappel : le piratage télé est puni par la loi.
Le CV d’Alexis Kohler
> 1972 : Naissance à Strasbourg. Fils de diplomate, il intègre Sciences Po Paris puis l’Ena (promotion Averroès).
> 2000 : Il débute à Bercy comme haut fonctionnaire, puis rejoint le ministère de l’Économie. Il passe ensuite par l’Agence des participations de l’État.
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> 2012 : Il devient directeur de cabinet de Pierre Moscovici, puis d’Emmanuel Macron à Bercy.
> 2016 : L’un des piliers de la création d’En marche. Discret mais redoutablement efficace, il structure la campagne de Macron.
> 2017 : Nommé secrétaire général de l’Élysée. Véritable tour de contrôle du quinquennat, il est l’homme de confiance du président.
> 2025 : Après huit ans à l’Élysée, le « vice-président » quitte ses fonctions et rejoint la Société générale comme directeur général adjoint.
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