Condamné à quatre ans et demi de prison ferme pour viol, Dani Alves a finalement été acquitté en appel vendredi. Sa femme, la mannequin Joana Sanz, a crié victoire à sa manière en postant un message à ses détracteurs sur ses réseaux sociaux.
“Une vie heureuse”. C’est par ces mots que Joana Sanz, la femme de Dani Alves, a fini son message dans sa story Instagram postée samedi, au lendemain de l’acquittement de son mari qui avait été condamné pour viol.
“Ils m’ont montrée du doigt, insultée, menacée et persécutée pendant deux ans. Comme si j’étais sur le banc des accusés”, a écrit la mannequin en faisant référence à ses détracteurs. “Malgré tant de dégâts médiatiques et publics, je suis toujours debout, sans perdre un seul emploi, comme ils le souhaitaient tant, fidèle à mes convictions et défendant ce que je pense sans être empoisonnée par les autres”, a-t-elle poursuivi.

Et de conclure: “Je vous invite à arrêter de déverser votre haine sur des gens que vous ne connaissez pas du tout, à vous documenter et à vous éduquer, pour que vous n’ayez pas à vous mordre la langue, ce qui peut parfois vous empoisonner.”
Son mari, Dani Alves, avait été condamné en février 2024 à quatre ans et demi de prison pour un viol sur une femme dans une boîte de nuit catalane le 31 décembre 2022. Le célèbre footballeur brésilien était rapidement sorti de prison en raison du temps passé en détention provisoire avant le procès (quatorze mois) et après le paiement d’une caution d’un million d’euros fin mars 2024.
Vendredi, il a finalement été acquitté en appel. À l’unanimité, les quatre magistrats de la Cour supérieure de justice de Catalogne ont estimé que la décision en première instance présentait “une série de manquements, d’imprécisions, d’incohérences et de contradictions sur les faits, l’évaluation juridique et ses conséquences”.
Mais l’ex-vedette du FC Barcelone, de la Juventus ou encore du Paris Saint-Germain n’est pas encore tout à fait sorti d’affaire puisque son acquittement devrait faire l’objet d’un recours devant la Cour suprême, soit de la part de la plaignante et de ses représentants, soit de la part du ministère public. Si la sentence venait à être définitive, il pourrait toucher entre 12.000 et 13.000 euros d’indemnisation.
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