Un saut spectaculaire et illégal. Loïc, 36 ans, passionné de base-jump, s’est élancé fin mars depuis la flèche de Notre-Dame de Paris. Un exploit qui met en lumière les failles de sécurité du chantier de restauration.
Selon Le Parisien, ce charpentier, attristé par l’incendie qui avait ravagé la cathédrale, a réussi à escalader les échafaudages et à attendre le lever du soleil avant de se jeter dans le vide et d’ouvrir son parachute. Son vol d’une quinzaine de secondes s’est achevé sur le parvis, désert à cette heure matinale. Identifié grâce aux caméras de surveillance, il a été interpellé le lendemain et encourt une amende de 1.500 euros pour intrusion.
Loïc, habitué des sauts urbains depuis des immeubles parisiens, revendique une approche respectueuse des monuments. « Nous ne sommes pas des casse-cou inconscients, mais des passionnés qui calculent chaque détail », explique-t-il. Il dénonce surtout la facilité d’accès au chantier, censé être sous haute surveillance, alors qu’il atteint le sommet de Notre-Dame en dix petites minutes et en enjambant une poignée de barrières.
Ce n’est pas la première intrusion sur le site. D’autres grimpeurs et militants ont déjà défié la sécurité ces dernières années. D’après le quotidien francilien, la réduction des effectifs chargés de surveiller le chantier pourrait expliquer ces brèches.