
À 8 heures du matin, ce vendredi 28 mars, les militants du syndicat La Cocarde étudiante commencent à tracter devant l’université Paris 8, en Seine-Saint-Denis. Alors que l’opération se déroule dans le calme, la situation dégénère brusquement : un homme s’approche soudainement des étudiants, l’air menaçant, et profère des menaces.
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« Nous étions tranquillement en train de tracter, lorsqu’un homme s’est approché de nous, et a essayé de nous frapper, raconte Alfred, membre du syndicat. Je me suis approché de lui, et il a alors mis sa main dans sa veste en criant “regarde ce que j’ai dans la poche” ». J’ai vu que cela ressemblait à une arme. »
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Placage et désarmement
Sans hésiter, l’étudiant a alors plaqué l’individu au sol, avant de s’emparer de l’arme détenue par l’individu menaçant. « J’ai retiré l’arme de sa poche, j’ai vidé le chargeur et l’ai jeté sur le toit. Les policiers sont alors arrivés et ont récupéré le pistolet », témoigne le jeune homme auprès du JDD.
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Une version corroborée par des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Sur ces dernières, on peut voir des individus monter sur un toit à l’aide d’une échelle, et redescendre en tenant un pistolet, qui pourrait être factice. Ce même pistolet est ensuite vu dans une autre vidéo dans les mains des forces de l’ordre, rapidement intervenues sur les lieux. Selon des témoins, le propriétaire de l’arme se serait réfugié dans l’université après l’altercation, et n’aurait pas été interpellé par la police. Malgré cet épisode violent, les militants ont continué de tracter, imperturbable, devant la faculté. Plusieurs dizaines d’individus de la mouvance antifasciste ont tenté de perturber la bonne tenue du tractage, en scandant des slogans… sans succès.
Une plainte déposée
« Ce qui s’est passé est absolument inacceptable. C’est encore une fois la preuve de la violence de l’extrême gauche », dénonce le président de la Cocarde étudiante, Édouard Bina, auprès du JDD. L’étudiant en sciences politiques en appelle au ministre de l’Intérieur. « Je demande à Bruno Retailleau la dissolution de ces groupes antifascistes violents », lance le militant.
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Une plainte a été déposée auprès du commissariat de Saint-Denis, précise le militant au JDD. « Chaque jour, l’ultragauche progresse dans la violence, et menace l’équilibre même de notre nation. Monsieur le Ministre Bruno Retailleau, prenez vos responsabilités ! », a pour sa part réagi sur X la députée Rassemblement national (RN) Julie Rechagneux.
« Il faut interpeller, condamner et dissoudre immédiatement tous ces groupuscules d’extrême gauche », a également demandé, toujours sur X, l’ex-président de Génération Z et membre Reconquête, Stanislas Rigault. Ce samedi 29 mars, le syndicat fête ses dix ans d’existence lors d’un colloque organisé à Paris, en présence notamment des eurodéputés Marion Maréchal et Sarah Knafo.
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