
« Ceux qui n’ont pas encore intégré la nouvelle situation au Liban ont reçu aujourd’hui un autre exemple de notre détermination. L’équation a changé : ce qui s’est passé avant le 7 octobre ne se répétera pas », a écrit le Benyamin Netanyahou sur X après qu’Israël a mené, vendredi 28 mars, des frappes dans la banlieue sud de Beyrouth et dans le sud du Liban, en riposte à des tirs de roquettes.
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Le leader israélien ajoute : « Nous continuerons à appliquer vigoureusement le cessez-le-feu, à attaquer partout au Liban contre toute menace contre l’État d’Israël et à veiller à ce que tous nos résidents du Nord rentrent chez eux en toute sécurité. »
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Un peu plus tôt dans la journée, l’aviation israélienne et des drones ont bombardé un immeuble dans la banlieue sud de Beyrouth pour la première fois depuis l’accord de cessez-le-feu, en riposte au tir non revendiqué de deux roquettes sur la Galilée. Le porte-parole arabophone de Tsahal, Avichay Adraee, avait appelé peu avant les habitants de ce quartier à évacuer une zone située autour « d’installations du Hezbollah », en indiquant un bâtiment en rouge sur une carte.
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« À chaque tentative de causer du tort aux localités de Galilée, les toits de la banlieue de Beyrouth trembleront », a déclaré le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. « J’adresse ici un message clair au gouvernement libanais : si vous ne faites pas appliquer l’accord de cessez-le-feu, nous le ferons appliquer », a-t-il ajouté.
Des raids aériens dans le sud du Liban
Les avions israéliens ont également mené une vague de raids dans le sud du Liban et dans la plaine orientale de la Békaa. Selon un bilan provisoire, ces frappes ont fait au moins deux morts et 18 blessés, parmi lesquels trois enfants, dans le village de Kfar Tebnit, d’après l’agence de presse libanaise Ani.
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Face à cette escalade, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde contre une reprise à grande échelle des opérations militaires à la frontière sud. Il a également convoqué le chef de l’armée libanaise et lui a ordonné d’enquêter rapidement pour identifier les auteurs des tirs de roquettes, alors que le Hezbollah réfute en porter la responsabilité. Le chef du gouvernement a qualifié ces tirs d’« actes irresponsables qui menacent la sécurité et la stabilité du Liban » et a une nouvelle fois appelé tous les groupes et milices « à remettre leurs armes à l’armée libanaise ».
Des frappes « inacceptables » selon Macron
Le président français a jugé, vendredi, que les frappes israéliennes qui ont eu lieu plus tôt dans la journée au Liban étaient « inacceptables » et « en violation du cessez-le-feu ». « Ces frappes sont des actions unilatérales qui trahissent une promesse donnée et qui font le jeu du Hezbollah », a ajouté M. Macron, qui s’exprimait, hasard du calendrier, aux côtés du président libanais, Joseph Aoun, reçu à l’Élysée aujourd’hui.
Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait parler au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et au président américain, Donald Trump. « Nous n’avons pas eu d’information signalant des frappes du Hezbollah et des activités militaires [dans le] Sud », a affirmé le chef de l’État.
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