«Cela fait cinq mois que le cadavre de mon voisin du dessus se décompose. Je suis choquée. » Cette habitante d’une résidence de Nice (Alpes-Maritimes) n’en revient toujours pas. Depuis décembre dernier, elle vit un véritable calvaire avec l’apparition d’asticots et de mouches dans son appartement, rapporte Nice-Matin. Le corps sans vie d’un locataire a finalement été découvert par les pompiers le 20 mars. Il se décomposait depuis plusieurs mois, sans que l’agence ou les riverains ne s’en soient rendu compte.
Tout a commencé par l’apparition d’asticots qui sortaient d’un interrupteur de la chambre. Impossible de s’en débarrasser. « L’autre jour, nous étions à table et un asticot est tombé de nulle part dans une assiette », confie la Niçoise à nos confrères. Au fil des semaines, ce sont des dizaines de vers et de mouches qui ont envahi le logement. Les photos relayées par ici Azur font froid dans le dos. « J’en retrouve jusque dans mon lit », déplore la locataire qui, désemparée, n’a rien pu organiser pour les fêtes de fin d’année.
Alerté, le syndic de l’immeuble explique que le cadavre d’un animal mort doit se trouver quelque part dans les murs. En revanche, aucune odeur nauséabonde n’émane de l’un des appartements. Il y a une semaine, les secours sont intervenus dans la résidence après l’appel d’une femme, inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son père. L’homme âgé était mort depuis au moins cinq mois.
Le syndic continuait de percevoir les loyers du défunt par virement et pensait donc qu’il était toujours vivant. Des travaux de nettoyage vont devoir être menés dans l’appartement de l’homme décédé.