
« Maman va danser » : lancé en France pour la première fois à Rouen, ce concept de soirées dansantes réservées exclusivement aux femmes s’est progressivement étendu à la capitale ainsi qu’à d’autres villes de l’Hexagone, telles que Lyon, Marseille, Lille, La Rochelle. Un succès éclatant qui doit beaucoup aux réseaux sociaux.
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L’idée : danser le temps d’une soirée, sans hommes, sans époux et sans enfants, le tout au rythme de la musique et auprès d’autres femmes en quête de lâcher-prise. « Pas de mec, que des nénettes, “good vibes” » résume l’une des participantes à La Provence, à la première soirée de « Maman va danser » organisée à Marseille le 7 mars dernier.
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Danse et lâcher-prise
Ces soirées, où bonne humeur et bienveillance sont de mise, permettent aux participantes de relâcher la pression du quotidien et de se sentir plus épanouies. Un exutoire physique et émotionnel, selon les organisatrices, qui aurait un impact positif sur leur vie familiale et professionnelle. Danser permettrait aux participantes de libérer les tensions dues au stress accumulé au fil des jours et de retrouver confiance en elles.
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Une soirée destinée à toutes les femmes, mères ou sans enfant
« Maman va danser » s’adresse à toutes les femmes, jeunes comme plus âgées. Beaucoup d’entre elles sont mères et sont confrontées chaque jour au marathon « sortie d’école-devoirs-bain-dîner-coucher des enfants », explique Constance d’Amécourt, co-organisatrice d’une de ces soirées dansantes à Paris. Mais ces soirées 100 % féminines sont également ouvertes aux femmes sans enfant, précise-t-elle : « Celles qui veulent décompresser après une journée de travail » sont également les bienvenues, confie celle qui chapote les soirées Diva, chaque mardi soir à partir de 19h, sur la piste de danse du Raspoutine, près des Champs-Élysées à Paris.
Si les mamans souhaitent fuir la charge mentale qui les empêche de prendre du temps pour elles au quotidien, les jeunes femmes y voient l’occasion de s’amuser sans avoir à être importunées par des « dragueurs lourds et des frotteurs », précise Alicia Laronche, qui a coorganisé une soirée de ce type à Marseille avec son amie Héloïse Jornet.
L’Europe conquise par ces soirées dansantes non-mixtes
Ce concept d’afterwork exclusivement féminin a été lancé en Europe pour la toute première fois en Allemagne (« Mama Geht Tanzen », soit en allemand « Maman va danser »). Il s’est depuis exporté en France, ainsi qu’en Belgique et en Espagne, et connaît un succès florissant auprès de la gent féminine pour la plupart âgées de 30 à 60 ans.
Venant seules ou accompagnées d’amies, elles arpentent la piste de danse sous les titres de Dalida ou d’ABBA pour profiter d’une « bulle de joie » 100 % féminine et 100 % sûre.
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