
Il est régulièrement objecté que l’intégration, en particulier économique, réduit la délinquance et la criminalité. Sans clore ce débat, deux données méritent d’être étudiées à ce sujet. D’abord, la France accueille une immigration parmi les plus pauvres de tout le continent européen : si le PIB moyen par habitant des pays d’origine des immigrés présents au Luxembourg est de 38 267 dollars, il est de 20 204 dollars aux Pays-Bas, 25 875 dollars en Finlande, mais seulement de 21 827 dollars en France. Réalité qui a un impact sur le taux d’emploi : l’OCDE précise que seuls 61 % des immigrés présents en France occupent un emploi, l’un des pires pourcentages d’Europe. Forcément, l’intégration économique s’en trouve affaiblie. Mais une autre donnée européenne, concernant l’intégration en général, devrait inquiéter.
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En France, il n’existe pas de statistiques sur la délinquance et la criminalité chez les descendants d’immigrés. Ils sont étrangers ou Français, le reste est invisibilisé. Nos voisins nordiques, en revanche, le font, et Marc Vanguard a collecté les données publiées par les autorités. Les résultats sont alarmants : les descendants de l’immigration sont plus impliqués encore dans la délinquance et la criminalité que la première génération.
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En Norvège par exemple, le taux de mis en cause pour violences des hommes immigrés âgés de 15 à 24 ans était de 99 pour mille sur la période 2020-2023 (contre 35 pour mille chez les Norvégiens) ; chez les descendants (au moins un parent étranger), il grimpe à 123 pour mille. Même constat au Danemark : si le taux de condamnations des immigrés extra-européens est de 5,1 % (2,6 % chez les Danois), il grimpe à 5,9 % chez les descendants. Une tendance qui se vérifie également en Suède : le taux de criminalité des descendants d’immigrés extra-européens est environ 30 % plus élevé que celui des immigrés extra-européens.
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