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24/03/2025 à 07:16

Les hommes jeunes seraient surreprésentés dans la population étrangère, et certains font remarquer que ces deux caractéristiques sont également associées à une plus grande délinquance. En effet, les données Eurostat révèlent que les jeunes hommes de 15 à 35 ans représentent une part plus importante de la population étrangère (13,3 %) que dans la population de nationalité française (11 %). Mais la différence n’est donc pas énorme. Car contrairement à l’immigration irrégulière, l’immigration régulière s’est rééquilibrée entre hommes et femmes ces dernières années.
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« Jusqu’au milieu des années 1970, écrit l’Insee dans un rapport de 2022, la population immigrée était majoritairement masculine : les flux d’immigration, destinés à combler les besoins de main-d’œuvre nés de la reconstruction d’après-guerre puis des Trente Glorieuses, sont essentiellement masculins. Depuis, la population immigrée se féminise. En 1974, un frein est mis à l’immigration non qualifiée et le regroupement familial prend une part croissante dans les flux. Plus récemment, les femmes migrent également pour d’autres raisons (poursuite d’études, recherche d’un emploi, etc.). Ainsi, la part des femmes dans la population immigrée est passée de 44 % au milieu des années 1970 à 50 % en 1999, pour atteindre 52 % en 2020. »
Ce graphe présente toutefois les données en neutralisant ces deux caractéristiques – homme et jeune – afin de répondre à l’objection démographique. Et la surreprésentation étrangère demeure. En effet, si l’on prend l’exemple des vols violents en comparant l’implication des étrangers par rapport à celle des Français, on découvre que les premiers sont 6,1 fois plus impliqués que les seconds. Une fois que les écarts démographiques (âge et sexe) sont neutralisés, il demeure une disproportion : les étrangers sont 4,9 fois plus impliqués que les Français.


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