
La classe politique fait bloc. Du Rassemblement national à La France Insoumise en passant par Les Républicains, tous les partis ont dénoncé la violente agression contre le rabbin d’Orléans survenue ce samedi 22 mars. C’est « une nouvelle manifestation de la fièvre antisémite qui monte dans notre pays, alimentée par une extrême gauche incendiaire », a écrit sur X Jordan Bardella. « L’auteur de cette agression d’une particulière gravité et d’une grande lâcheté devra se voir infliger une peine exemplaire », a poursuivi le patron du RN, alors qu’un adolescent de 16 ans, soupçonné des faits, a été interpellé ce samedi avant d’être placé en garde à vue.
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Message du même acabit pour le chef des députés LR et candidat à la présidence de son parti Laurent Wauquiez : « Ne fermons pas les yeux face à la réalité de l’antisémitisme dans notre pays. Tout mon soutien au rabbin d’Orléans violemment agressé en pleine rue ».
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Pour l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, « c’est une agression contre la république et ses valeurs ». Il ajoute : « Non, comme certains osent le prétendre, l’antisémitisme en France n’est pas “résiduel” », visant Jean-Luc Mélenchon, qui avait prononcé ses mots en juin dernier.
« Plus que jamais, soyons unis pour combattre l’antisémitisme »
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Le chef de file des Insoumis n’a publié aucun message après cette attaque. En revanche, il a repartagé plusieurs posts de ses proches. Comme celui du coordinateur national de LFI Manuel Bompard, qui a écrit : « L’agression violente du rabbin d’Orléans, frappé à la tête, mordu et insulté avec son fils est insupportable. Soutien à lui, à sa famille et ses proches. Plus que jamais, soyons unis pour combattre l’antisémitisme et tous les racismes ».
Ce samedi 22 mars en début d’après-midi, le rabbin d’Orléans Arié Engelberg a été pris à partie alors qu’il rentrait de la synagogue accompagné de son fils de neuf ans. La victime a porté plainte au commissariat. Une enquête a été ouverte pour « violences volontaires commises en raison de l’appartenance réelle ou supposée de la victime à une religion ».
Le Crif a rapidement réagi, dénonçant un acte « clairement antisémite ». Plus de 1 500 actes de cette nature ont été recensés en France en 2024.
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