
C’est le jour J. Le jour de la grande mascarade antifasciste, cette comédie grotesque mise en scène par La France Insoumise. Il se jouera cet après-midi le spectacle le plus hypocrite de l’année, sous les tambours médiatiques et les trompettes indignées d’une gauche déboussolée. LFI, faute de voix crédibles à l’Assemblée, espère se refaire une virginité politique sur le dos du racisme, du fascisme et de l’antisémitisme. Au départ, c’était censé être une marche contre le gouvernement Bayrou, accusé sans surprise de tous les maux, et contre « l’extrême droite » fantasmée par Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants.
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Mais ça, c’était avant la semaine dernière. Avant que LFI ne dévoile cette sinistre affiche grimant Cyril Hanouna selon les codes antisémites les plus nauséabonds des années 1930. Cette affiche n’est pas une erreur, elle est un révélateur : la gauche qui prétend combattre l’antisémitisme en est devenue, malgré elle ou non, la nouvelle ambassadrice. Les prétendus résistants antifascistes défilent donc aujourd’hui derrière une bannière souillée par leur propre ignominie.
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Soyons clairs : ceux qui manifesteront cet après-midi aux côtés de La France Insoumise cautionnent de facto cette dérive. Le nouveau visage de la honte défile dans les rues de Paris, et ceux qui fermeront les yeux porteront désormais cette tache indélébile.
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Le gratin de l’extrême gauche
Tout le gratin de l’extrême gauche sera de sortie, prêt à rejouer son éternelle farce antifasciste. Ces grands défenseurs autoproclamés de la République défileront sans même avoir esquissé la moindre excuse après l’affiche antisémite de LFI. Les socialistes suivront, toujours prêts à toutes les compromissions, accompagnés des communistes qui célèbreront dignement leur héritage antisémite, de Marx à Staline, sans oublier la gauche pastèque – verte dehors, rouge dedans.
À leurs côtés, le bal des compagnons de route habituels promet d’être exceptionnel. On retrouvera Annie Ernaux, l’éternelle militante couronnée du Nobel de littérature. Fianso, le rappeur connu pour avoir publiquement menacé Jordan Bardella de mort, et Médine, dont les ambiguïtés islamistes ne dérangent jamais personne à gauche, seront également au rendez-vous. On verra sans doute Assa Traoré, experte en haine anti-flics, Virginie Despentes, qui profitera peut-être de l’occasion pour saluer à nouveau le courage des frères Kouachi, et Guillaume Meurice, qui pourra improviser d’élégantes blagues antisémites sur le Premier ministre israélien. Et comment oublier Geoffroy de Lagasnerie, l’intellectuel de poche qui milite sérieusement pour abolir le crime – sûrement parce que le ridicule, lui, ne tue pas. Aïssa Maïga comptera sans doute une fois de plus les Blancs et les Noirs comme elle l’avait si brillamment fait aux César. Quant à Béatrice Dalle, elle viendra probablement rappeler fièrement comment elle s’était régalée d’un morceau de cadavre dans sa jeunesse.
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Bref, tout ce beau monde défilera côte à côte, unis dans l’indécence, offrant ainsi le spectacle affligeant d’une gauche qui ne recule devant aucune compromission. Voilà à quoi ressemblera cette manifestation : un véritable carnaval de la honte.
Entre 10 000 et 20 000 manifestants
Entre 10 000 et 20 000 manifestants selon la préfecture de police. Soyons francs, c’est dérisoire. On est très loin du sursaut face à Jean-Marie Le Pen en 2002. Pendant que Mélenchon et sa troupe hurlante occuperont la place de la République, les Français, eux, feront ce qu’ils savent faire de mieux : vivre leur vie sans prêter attention au cirque politique d’une gauche en pleine dérive. D’ailleurs, les antifas, ces nervis violents dont Raphaël Arnault est devenu l’ambassadeur officiel à l’Assemblée nationale, seront évidemment de la fête.
Mais ce samedi marquera surtout un tournant pour Jean-Luc Mélenchon. Soit il fera la démonstration d’une force populaire intacte, soit, plus vraisemblablement, il affichera aux yeux de tous l’étendue de sa marginalité. La gauche n’a jamais été aussi faible, jamais été aussi isolée, et pourtant le Lider Maximo insoumis continue de parader, incapable de saisir que les Français ne veulent plus de lui. Les sondages sont implacables : le peuple rejette massivement Mélenchon et ses troupes, ces irresponsables capables d’applaudir le Hamas ou de placarder des affiches antisémites.
Les Français l’ont compris : cette manifestation est le dernier sursaut d’une extrême gauche radicalisée, obsédée par le communautarisme, en guerre permanente contre une France qu’elle déteste viscéralement. Mélenchon rêve d’une lutte des classes dépassée et d’une lutte des races dangereuse, et les Français refusent désormais cette impasse mortifère. L’antisémitisme qui monte ne sera jamais vaincu par ceux-là mêmes qui l’entretiennent, ni par un Mélenchon dont la seule stratégie consiste à culpabiliser, à fracturer et à dresser les Français les uns contre les autres. Les citoyens l’ont parfaitement compris : leur salut démocratique ne viendra jamais d’un homme qui harangue, insulte, agresse et divise.
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