
L’association Salaam Sciences Po, destinée à faire connaître la culture de l’islam, fait l’objet de vives critiques depuis quelques jours. Thomas Sibille, fondateur de librairie musulmane « Al Bayyinah » (le nom d’une sourate du Coran) à Argenteuil (Val-d’Oise), a été invité par l’organisation étudiante à l’occasion d’un « dîner œcuménique » organisé le lundi 24 mars prochain aux côtés de l’aumônerie de l’établissement parisien.
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Une invitation qui n’a pas manqué de faire réagir. Louise Garnier, ex-responsable du syndicat de droite UNI au sein de l’établissement et élue au Conseil de l’Institut d’études politiques de Paris, a dénoncé la présence du libraire sur son compte X, ce vendredi 24 mars.
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« La liste d’invités que Salaam reçoit à Sciences Po est affligeante », fustige-t-elle sur le réseau social. Et pour cause : Thomas Sibille fait l’objet d’une fiche S en raison de ses liens supposés « avec la mouvance islamiste d’Île-de-France » – comme le relate le journal L’Express– et est inscrit dans les bases de données de la DGSI depuis 2015.
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Louise Garnier a également mis en lumière les invitations (passées) d’autres personnalités jugées controversées par l’association étudiante , et ce, « sans que personne ne s’en inquiète ». Le rappeur Médine, mis en cause pour ses paroles ambiguës et provocatrices sur la laïcité, avait par exemple déjà été convié par l’organisation. L’ex-responsable de l’UNI dénonce aussi, captures d’écran à l’appui, certaines affiches de l’association, sur lesquelles les représentations humaines sont faites « sans visage ».
« Une enquête des services de Sciences Po est nécessaire pour vérifier la compatibilité de cette association avec le projet de notre école », martèle encore l’étudiante, interpellant la direction de son établissement.
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