
On en sait plus sur le passé de l’agresseur présumé de Claire Geronimi. Ce clandestin originaire de Centrafrique, faisant l’objet de plusieurs obligations de quitter le territoire français (OQTF), est accusé d’avoir violé la jeune femme le 11 novembre 2023 en pleine journée, dans le quartier chic du parc Monceau à Paris. « Si l’OQTF avait été exécutée, ça ne serait pas arrivé », dénonçait-elle dans les colonnes du Figaro en décembre 2023, avant de rejoindre, plus de plus tard, le parti d’Éric Ciotti (UDR) afin de mener la lutte contre le phénomène.
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Jordy G. est soupçonné d’avoir commis un autre viol sur une femme de 19 ans, juste avant celui de Claire Geronimi. Il est visé depuis le 12 mars par une ordonnance de mise en accusation devant la cour criminelle départementale de Paris pour « viols commis sous la menace d’une arme » et pour « viols en concours avec un ou plusieurs autres viols commis sur d’autres victimes ».
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Des accusations en cascade
Arrivé en France en 2009, Jordy G. est confié par sa mère à son oncle. Mais la cohabitation se passe mal, l’oncle le décrivant comme une personne agressive et violente. Le jeune migrant est alors confié à l’aide sociale à l’enfance (ASE) du Loiret et placé en famille d’accueil en 2011, relate Le Figaro. À 13 ans déjà, il est accusé de viols et d’agressions sexuelles par une adolescente du même âge, pour des faits qui se seraient déroulés entre 2011 et 2012. Cette dernière assure qu’il se serait introduit dans sa chambre pour lui imposer des attouchements sexuels et des pénétrations digitales sous la menace. La jeune fille a récemment déposé plainte.
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À la fin de l’année 2012, l’individu est placé dans un foyer où il sera encore une fois accusé d’agression sexuelle par une adolescente de 13 ans. Selon celle-ci, Jordy G. aurait bondi dans sa chambre, la plaquant au mur et lui touchant les parties génitales. Si la victime s’est rendue à la gendarmerie de Pithiviers (Loiret), la procédure sera classée sans suite en octobre 2023 pour « infraction insuffisamment caractérisée ».
En septembre 2012, la directrice d’un centre d’accompagnement éducatif pour l’insertion sociale a demandé sa prise en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), dénonçant un comportement dégradant envers les femmes et une tendance à la provocation et l’exhibitionnisme.
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Perversion narcissique
Cinq mois plus tard, c’est cette fois au tour d’un psychologue d’estimer que Jordy G. présente les traits d’un pervers narcissique, jugeant qu’il entretient un rapport « froid » avec le monde qui l’entoure. Selon lui, le cas de l’individu relève davantage du pénal que de l’éducatif. En avril 2014, un autre expert pointe le manque de limite et de conformité de Jordy G. en société.
Entre 2014 et 2023, le flou persiste sur les activités du jeune centrafricain, qui sera toutefois connu de la police pour des faits de violences, de menaces, de ports d’armes, ainsi que pour des affaires liées à la drogue.
L’individu refait finalement surface en novembre 2023 avec cette affaire de viol sur Claire Geronimi, dont il a reconnu les faits. Évoquant un « coup de folie », il a expliqué qu’il était « en manque » sur le plan sexuel et qu’il avait consommé de l’alcool et du cannabis.
lES dérives se poursuivent en prison
Placé en détention provisoire dans le cadre de cette affaire, Jordy G. ne s’est pas arrêté à là. Fin 2023, il a écopé de trois ans de prison, dont un an avec sursis, pour des violences et une agression sexuelle sur une surveillante pénitentiaire.
Durant l’année 2024, Jordy G. se fait remarquer pour une série de dérives en prison : violences, menaces, crachats sur des surveillants, exhibition sexuelle devant un médecin et des infirmières, départ de feu en cellule, ou encore fabrication d’une arme artisanale… Il a également tenu des propos à connotation sexuelle, en affirmant notamment à la directrice adjointe de la prison qu’il s’était « branlé sur elle » en la voyant à la télévision. Jordy G. devrait être jugé cette année à Paris.
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