
« [Il] est libre, en France, parmi les siens ! » C’est par ces mots qu’Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 20 mars dans la matinée, la libération et le retour dans l’Hexagone d’Olivier Grondeau, 34 ans, détenu en Iran depuis deux ans raison d’accusations d’espionnage. « Nous partageons l’immense bonheur et soulagement de sa famille », assure le président de la République dans un message publié sur X, remerciant « tous les services de l’État, notre ambassadeur en Iran et le Centre de Crise et de Soutien du Quai d’Orsay, de leur action décisive ».
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Incarcéré à Téhéran, où il purgeait une peine de cinq ans d’emprisonnement pour « collecte d’informations en vue de remettre au service d’espionnage adverse », le natif de Montpellier avait été interpellé à la fin de l’année 2022, au moment des manifestation qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, alors qu’il faisait du tourisme – il effectuait un tour du monde. Son identité avait été révélée dans un message audio diffusé en 2025 par Radio France.
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« Dans ma situation, prendre la parole, c’est prendre un risque. Mais, comme il y a risque, il y a espoir. Mais il m’en reste très peu. Je suis vraiment très fatigué », expliquait le Français, accusé de complot par la République islamique d’Iran. Désormais libre mais très affaibli psychologiquement, il devra procéder à de nombreux examens médicaux.
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Si Olivier Grondeau est officiellement libre, deux autres otages français, Cécile Kohler et Jacques Paris, 70 ans, sont toujours incarcérés dans les geôles iraniennes. « Notre mobilisation ne faiblira pas », a promis Emmanuel Macron dans son message sur X. La femme âgée de 40 ans, professeure de français, et le septuagénaire, enseignant en mathématiques à la retraite, avaient eux aussi été arrêtés en 2022 durant un voyage touristique en raison d’accusations d’espionnage portées par le régime de Téhéran.
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