
« La France insoumise sait très bien ce qu’elle fait », accuse Prisca Thévenot. Invitée de CNews ce mercredi 19 mars, la députée Ensemble pour la République (EPR) – et ex-ministre déléguée chargée du Renouveau – en veut aux troupes de Jean-Luc Mélenchon, et en particulier à Rima Hassan, qu’elle estime responsable des menaces dont elle fait l’objet.
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« Dès que Rima Hassan a quelqu’un dans le viseur, quelqu’un qui va à l’encontre de son récit fantasmé, eh bien elle pointe du doigt, elle dénonce, elle tweete », s’indigne la parlementaire. Une méthode propre à l’eurodéputée LFI, qui vise à « déclencher une vague de haine », assure Prisca Thévenot. Avant de poursuivre : « Les premières menaces que j’ai reçues ont toujours été à la suite de tweets faits par Rima Hassan. »
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Cette fois, le harcèlement a pris une tournure particulièrement violente, ciblant même la famille de la députée, qui annonce avoir déposé plainte. Hier, Prisca Thévenot a publié sur X une capture d’écran de messages visant son mari et ses enfants. « Qu’il meurt avec les membres séparés » ou encore « Que ton enfant subisse le même sort que les enfants palestiniens. Mort avec la tête découpée », peut-on lire dans ces commentaires.
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Ces messages abjects, Prisca Thévenot assure les avoir reçus après un tweet « mensonger » de Rima Hassan sur son déplacement en Israël et en Cisjordanie la semaine dernière, aux côtés de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et de Caroline Yadan.
« [Elle] a cru bon nous reprocher d’avoir pris une photo avec un maire d’une ville d’Israël [accusé de vouloir transformer Gaza en un musée “à la Auschwitz”, NDLR]. Sauf que manque de pot, il ne s’agissait pas de ce maire sur la photo, mais d’un civil », a rectifié la députée. « Vous rendrez des comptes devant l’Histoire », avait menacé l’eurodéputée LFI, accusant le trio d’être des « cautionnaires (sic) du génocide ».
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« Peu importe pour Rima Hassan, ce qui compte c’est de proférer sa haine d’Israël et pour ça tout est bon : violence, mensonge et appel à la haine », dénonce Prisca Thévenot. « Il y a les tweets de Rima Hassan, mais aussi ceux de Mathilde Panot et de tous ses collègues de la LFI. Ils savent très bien ce qu’ils font », selon elle. L’ancienne porte-parole du gouvernement lance un appel à l’unité : « Il est temps que cela cesse, que nous nous mobilisions et que nous soyons unis derrière une seule voix. »
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