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Chaque année, la même falsification. La France commémore ce qui devrait être pleuré, honore ce qui devrait être condamné. Le 19 mars 1962 n’a pas marqué la paix, mais l’ouverture d’une autre guerre. Ce jour-là, la République a baissé les armes, mais les bourreaux, eux, se sont déchaînés. FLN, milices, foules hystérisées : ils n’ont pas cessé le feu, ils l’ont intensifié.
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Harkis, Pieds-Noirs, soldats, civils fidèles à la France : tous ont été sacrifiés sur l’autel d’une reddition honteuse.Et aujourd’hui encore, l’infamie se perpétue. Alors que l’Algérie continue d’exiger des excuses, d’entretenir la haine contre la France, d’ériger en héros ceux qui ont massacré et torturé nos compatriotes, la République persiste à commémorer cette trahison.
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Pourquoi maintenir cette mascarade alors même que l’Algérie refuse la réciprocité, insulte notre mémoire et piétine nos décisions de justice en refusant de reprendre ses délinquants sous OQTF ? Chaque gerbe déposée le 19 mars est une humiliation supplémentaire, un signal de faiblesse envoyé à ceux qui n’ont jamais cessé de nous mépriser. Il ne s’agit plus seulement de boycotter cette date : il faut mettre un terme à cette commémoration. Le temps du renoncement est fini. Il est inconcevable que la France continue à célébrer l’un de ses plus grands abandons alors même que le régime algérien persiste dans son chantage et son ingratitude.
Pendant que l’Algérie ordonne des excuses, réclame des réparations, protège ses criminels et entretient sa francophobie, notre pays s’apprête, une nouvelle fois, comme si de rien n’était, à commémorer cette trahison. Le 19 mars ne doit plus être un jour de commémoration, mais un jour de rupture. Boycotter ces cérémonies, c’est refuser une fois de plus de baisser la tête.
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« De l’Algérie, on ne guérit jamais. » Albert Camus l’avait compris. Nous aussi. Pour lui, l’Algérie n’était pas une nation, mais une patrie partagée, où deux peuples, nés sur la même terre, ne pouvaient être arrachés l’un à l’autre sans déchirer l’Histoire. Pourtant, la France a tranché. Premières victimes de cette déchirure, les Harkis ont eu à choisir entre le bateau ou le cercueil, entre l’oubli et la mort.
Dès le cessez-le-feu, la traque des terroristes du FLN s’est intensifiée. Dans les villes et les campagnes, ceux qui avaient combattu pour la France ont été livrés aux pires supplices. Égorgés devant leurs familles, écartelés, brûlés vifs, leurs corps mutilés exposés en trophées. Certains furent jetés vivant dans des fosses, d’autres emprisonnés dans des camps où l’agonie dura des mois. Ils étaient 200 000 à avoir servi la Grande Nation qui allait de Dunkerque à Tamanrasset. Entre 60 000 et 150 000 ont été exterminés. Seuls 40 000 ont revu leurs familles. Ceux qui ont réussi à s’échapper furent abandonnés dans des camps de transit en métropole, relégués comme des parias sur la terre pour laquelle ils avaient risqué leur vie.
Pour les Pieds-Noirs, le 19 mars, c’est l’exil ou la mort. Un million de Français d’Algérie ont été contraints de fuir en quelques semaines. Des familles entières sont montées sur les bateaux en laissant tout derrière elles, chassées par la peur des enlèvements, des viols et des assassinats. D’autres n’ont pas eu cette chance. Le 5 juillet 1962, à Oran, des centaines d’Européens ont été raflés, abattus dans des caves, éventrés dans les rues, jetés dans des charniers anonymes. Des femmes furent enlevées, torturées, violées, réduites en esclavage dans une barbarie que l’Histoire officielle s’obstine encore et toujours à dissimuler.
Pour les soldats français qui ont combattu en Algérie, le 19 mars 1962 marque le commencement de la négation de leur héroïsme et de l’occultation de leur bravoure. Durant huit ans, ces hommes ont lutté contre la terreur du FLN, protégé les populations civiles en dépit des ordres reçus, risqué leur vie dans les djebels. Ils n’ont eu ni reconnaissance, ni gratitude, seulement l’amertume de voir leur pays s’humilier et trahir ses propres enfants.
Et pourtant, chaque année, l’État français ose commémorer.
En 2012, la gauche a réussi, une fois de plus, à ajouter l’insulte à la trahison. Plutôt que de garder la date neutre du 5 décembre instaurée par Jacques Chirac en 2003, François Hollande a fait du 19 mars une commémoration officielle. Un premier pas dans la soumission mémorielle, qui s’est depuis transformée en une véritable capitulation.
Soumission mémorielle
Chaque année, la République dépose des gerbes sur une mémoire qu’elle a piétinée. Mais il ne suffit plus de se flageller, il faut encore s’agenouiller. En 2017, Emmanuel Macron n’hésitait pas à qualifier la colonisation de « crime contre l’humanité », offrant sur un plateau la repentance qu’Alger exigeait depuis des décennies. En 2020, Gérald Darmanin franchissait un nouveau cap dans l’ignominie en rendant hommage aux « martyrs du FLN », ceux qui, par la terreur, ont arraché l’Algérie à la France en égorgeant, torturant et massacrant des milliers de nos compatriotes. Et l’apothéose de cette soumission fut atteinte lorsque le président de la République a reconnu « la responsabilité de la France » dans l’exécution de Larbi Ben M’hidi, rebaptisé « Jean Moulin algérien » par la propagande d’un régime qui glorifie encore ceux qui ont assassiné nos soldats, nos civils, nos familles.
Jusqu’où ira cette repentance servile ? À force d’autoflagellation, la France ne se contente plus de courber l’échine : elle creuse elle-même sa tombe. Pendant que la France s’entête à clamer la réconciliation, l’Algérie persiste dans l’humiliation. Elle ne veut ni justice ni vérité, elle veut une reddition sans condition. Et année après année, la République s’exécute, reniant son histoire, trahissant sa mémoire, sacrifiant son honneur.
Elle réclame excuses et réparations, comme un bourreau exigeant que sa victime implore pardon. Après la repentance, elle exige des milliards, après l’argent, des concessions diplomatiques. Pendant que l’Algérie réclame encore et toujours, la France de Macron et de Retailleau plie : elle accepte l’humiliation, elle renonce à expulser, elle cède du terrain.
Alger laisse prospérer des influenceurs attisant la haine de la France
Elle protège ses délinquants mais refuse de reprendre ses criminels sous OQTF, transformant la France en refuge de ses indésirables. Alger bloque systématiquement les expulsions, laissant des centaines de criminels algériens sous le coup d’une OQTF en liberté sur notre sol. Dernièrement encore, des individus condamnés pour des agressions et du trafic de drogue ont vu leur expulsion annulée faute de laissez-passer consulaires.
Elle enferme Boualem Sansal, coupable d’avoir pensé, pendant que les égorgeurs du FLN sont célébrés en héros. À 75 ans, l’un des derniers intellectuels libres du pays croupit en prison, tandis qu’Alger exige toujours plus de reconnaissance pour ses « martyrs ». Et la France ? Elle regarde ailleurs, trop préoccupée à honorer les bourreaux d’hier.
Elle laisse prospérer des influenceurs attisant la haine de la France, vomissant leur rancœur en toute impunité. Sur les réseaux sociaux, des figures algériennes, suivies par des centaines de milliers de personnes, appellent ouvertement à la violence contre la France. Et pendant ce temps, notre ministre des Affaires étrangères bafouille, hésite, tergiverse et tremble à chacune de ses interventions médiatiques. Assez d’abaissement. Assez de soumission. Assez de mensonges.
Le 19 mars n’est pas un jour de paix, c’est un jour de honte ! Un jour où la République a trahi ses soldats, livré ses fidèles, abandonné son honneur. Un jour qui nous rappelle le traumatisme d’une guerre inachevée et d’un déracinement.
Nous appelons au rejet total de cette commémoration étrangère à nos valeurs et à notre mémoire combattante. Ne plus honorer la trahison, ne plus légitimer l’abandon, ne plus se soumettre. On nous demande d’oublier. Nous refuserons. On nous demande de nous excuser. Nous accuserons. On nous demande de baisser la tête. Nous relèverons la mémoire.
Il est temps pour la France de se relever, d’assumer son Histoire, d’honorer ses soldats et d’avoir enfin la fermeté de briser l’engrenage du chantage d’Abdelmadjid Tebboune, qu’il soit mémoriel, diplomatique ou migratoire.
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