
La Gaîté Lyrique a été évacuée tôt ce mardi 18 mars. Alors que quelques tensions ont éclaté, le préfet de police, Laurent Nuñez, a annoncé sur BFMTV que 46 individus qui « refusaient leur prise en charge » ont été interpellés. L’un d’eux a été arrêté pour « outrage et rébellion », après s’être « rebellé dans le cadre de l’évacuation ». Les autres personnes interpellées doivent faire l’objet de « vérifications administratives ».
Publicité
Neuf blessés
Ces migrants ont été placés en centre de rétention administrative et pourraient être par la suite expulsés du territoire. « Potentiellement, ça peut être un éloignement effectivement », a avancé Laurent Nuñez.
La suite après cette publicité
Après les heurts, neuf blessés sont à déplorer, dont sept migrants, un CRS et un journaliste. Les six migrants blessés ont été « laissés sur place » pour être soignés.
La suite après cette publicité
Sur BFMTV, Laurent Nuñez a d’ailleurs accusé « des élus, des militants d’ultragauche » d’être « venus pour empêcher cette opération ». « On a dû déployer des cordons de sécurité pour les empêcher d’approcher de la Gaîté Lyrique. Il y a d’ailleurs eu une tentative d’enfoncement du barrage mis en place, ce qui a justifié que l’on emploie la force pour la contenir », a précisé le préfet.
D’après lui, la quasi-totalité de ces migrants ont « refusé les solutions de prise en charge à la demande des collectifs ». Une solution d’hébergement était proposée, ainsi qu’un examen de la situation de la personne.
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
« Ce sont des personnes qui se déclarent mineurs isolés mais qui n’ont pas été reconnus comme tels »
Des migrants majeurs
Contrairement aux informations qui circulaient depuis décembre, lors du début du squat de la Gaîté Lyrique, Laurent Nuñez a enfin rappelé que ces migrants étaient pour la plupart majeurs : « Ce sont des personnes qui se déclarent mineurs isolés mais qui n’ont pas été reconnus comme tels. »
Située dans le 3e arrondissement de Paris, la Gaîté Lyrique était prise d’assaut par des centaines de migrants depuis décembre dernier. Si la justice avait ordonné l’évacuation de ces migrants en février dernier, un délai d’un mois avait été donné. Les salariés de la Gaîté Lyrique étaient démunis face à la situation. Le média StreetPress, dont les locaux se trouvaient dans le théâtre parisien, avait également dû déménager en urgence en raison de cette occupation. Vendredi dernier, un journaliste de CNews a même été agressé par des migrants.
Source : Lire Plus