
S’il s’agissait d’un bon mot, Washington l’a pris très au sérieux. Ce lundi 17 mars, la Maison-Blanche a répondu sèchement à l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann, qui avait demandé ce week-end aux Américains de « rendre la statue de la Liberté »
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« C’est seulement grâce aux États-Unis d’Amérique que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui, donc ils devraient être très reconnaissants envers notre grand pays », a pesté la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, interrogée sur ce sujet lors d’une conférence de presse. La représentante de l’administration Trump n’a pas daigné nommer Raphaël Glucksmann, évoquant seulement un « petit homme politique français inconnu ».
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La requête insolite du patron du parti Place publique s’inscrivait dans une critique générale de la voie prise par l’Amérique, depuis l’élection de Donald Trump. L’homme politique français de centre-gauche considère que « les Américains ont choisi de basculer du côté des tyrans » et que Washington « vire les chercheurs pour avoir fait preuve de liberté scientifique ». « On vous en a fait cadeau, mais apparemment vous la méprisez », avait-il lancé dimanche lors d’un meeting, en référence à la statue de la Liberté. Ce monument, réalisé par le Français Auguste Bartholdi, a en effet été offert par le peuple français aux Américains comme signe d’amitié, en commémoration de leur alliance lors de la guerre d’indépendance des États-Unis.
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« On en marre d’en avoir une toute petite », avait ironisé l’eurodéputé, en référence à la version parisienne du pont de Grenelle. Il avait ajouté : « On veut la grande et on veut le poème qu’il y a écrit en dessous : “Cet appel à tous les persécutés, aux libres penseurs qui leur promettait une terre ouverte, d’accueil” ».
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