
« Le président Poutine veut tout obtenir, puis négocier », dénonce Emmanuel Macron. Ce samedi 15 mars, à la sortie d’une réunion pour la paix et la sécurité de l’Ukraine en visioconférence, le président de la République a estimé qu’il fallait mettre « une pression claire » à la Russie pour trouver un accord de trêve entre les forces armées russe et ukrainienne, a appris BFMTV de l’Élysée.
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Pour l’heure, Vladimir Poutine ne s’est pas montré opposé à la proposition de l’Ukraine et des États-Unis d’une trêve de 30 jours, affirmant « soutenir entièrement » l’idée. Le dirigeant russe a toutefois émis « quelques réserves ». « Nous partons du principe qu’un arrêt des combats doit conduire à une paix durable et doit également supprimer les choses qui ont été initialement à l’origine du conflit », a-t-il prévenu ce jeudi 13 mars, laissant persister le flou.
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Pour Emmanuel Macron, « la Russie ne donne pas l’impression de vouloir la paix sincèrement », « ne répond pas à la proposition des États-Unis et de l’Ukraine », et « intensifie les combats » en Ukraine. Le chef de l’État français considère ainsi que « notre stratégie de paix par la force » doit se jouer dès maintenant.
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« Si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu », a-t-il encore appelé ce samedi, après cette réunion entre les alliés de Kiev organisée à l’appel de Keir Starmer. Le Premier ministre britannique a d’ailleurs annoncé qu’une nouvelle réunion se tiendra entre les responsables militaires des pays alliés de Kiev, jeudi 20 mars, au Royaume-Uni.
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