L’essentiel
- Un homme de 74 ans est décédé à l’hôpital de Dole, dans le Jura, suite à une erreur médicale où une infirmière a injecté un sédatif au lieu d’un médicament contre l’arythmie cardiaque.
- L’hôpital a immédiatement reconnu l’erreur, expliquant que « le protocole n’avait pas été respecté », et le patient a été transféré en réanimation à Besançon où il est décédé après 13 jours de coma.
- L’épouse de la victime a porté plainte contre l’hôpital de Dole avec le soutien du directeur de l’établissement, qui a également lancé une enquête administrative pour déterminer les circonstances exactes de cette erreur médicale mortelle.
Une terrible erreur médicale survenue le 26 février dernier a coûté la vie à un homme de 74 ans, mort après 13 jours de coma à l’hôpital de Dole, dans le Jura. Selon Le Progrès, c’est une infirmière qui a confondu des ampoules de produit, injectant à la victime un sédatif à la place d’un médicament contre l’arythmie cardiaque.
Le matin du 26 février, l’homme s’était rendu aux urgences de l’hôpital faute de pouvoir consulter son médecin traitant, en congé ce jour-là. Souffrant d’arythmie cardiaque et traité pour cette pathologie, il avait néanmoins remarqué que son cœur battait anormalement vite et espérait de l’hôpital un médicament qui réglerait cela.
La suite, c’est l’épouse du septuagénaire qui la raconte à nos confrères. En milieu de matinée, le même jour, elle a été contactée par l’hôpital et son interlocuteur lui explique qu’une infirmière s’est trompée d’ampoule et injecté un sédatif à son mari. Une erreur qui a provoqué un arrêt cardiaque au septuagénaire et l’a plongé dans le coma.
L’homme est transféré des urgences au service de réanimation de l’hôpital de Besançon avec un pronostic vital engagé a expliqué de vive voix un médecin à l’épouse. Selon elle, l’hôpital a immédiatement reconnu l’erreur médicale, précisant que le protocole n’avait pas été respecté. Après 13 jours de coma, le septuagénaire est décédé sans avoir jamais repris conscience. Son épouse expliquant à nos confrères que ses lésions cérébrales étaient de toute façon irréversibles.
Notre dossier sur les erreurs médicales
Après la mort de son mari, l’épouse a déposé une plainte contre l’hôpital de Dole, soutenue dans sa démarche par le directeur de l’établissement. De son côté, l’hôpital a diligenté une enquête administrative pour déterminer les circonstances exactes de cette erreur médicale mortelle.