Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) est dans le viseur de la Cour des comptes. Dans un « rapport d’observations provisoires » de l’instance, qu’a pu consulter Le Canard enchaîné, la Cour des comptes révèle les conditions financières avantageuses du Cese, composé de 175 membres issus de la société civile et de 155 agents.
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La Cour pointe notamment des salaires très confortables, de nombreuses primes accordées et des congés en nombre, et ce, pour un travail minimum.
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Un manque de transparence
La Cour dénonce aussi le manque de transparence de cette assemblée constitutionnelle française sur ses comptes : « Il n’est pas possible de se faire une idée de la situation budgétaire réelle du Cese à partir des documents budgétaires. » Le Cese ne restituerait pas toujours à l’État les crédits non consommés, comme les 45 millions d’euros fournis en 2023. Le Cese aurait amassé une réserve financière d’environ 18 millions d’euros. De quoi se permettre quelques largesses.
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D’après les informations du Canard enchaîné, certains membres du Cese bénéficieraient de salaires très confortables. « Les dix rémunérations les plus hautes représentaient 2 026 284 euros en 2023 », pointe la Cour des comptes. Soit en moyenne, par personne, des salaires annuels d’environ 200 000 euros.
Soirée et voiture de fonction pour les week-ends
Le secrétaire général du Cese, dont le rôle n’est « pas complètement défini, ni établi par un texte », perçoit d’ailleurs 15 000 euros par mois. Pour célébrer sa Légion d’honneur remise à l’Élysée par Emmanuel Macron, le secrétaire général aurait d’ailleurs organisé une soirée au frais du Cese le 12 février dernier. La soirée aurait coûté 4 000,75 euros, indique le Canard.
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Contrairement à son prédécesseur, il aurait également droit à un véhicule de fonction qu’il n’hésiterait pas à utiliser pour se rendre dans sa résidence secondaire en Bretagne. Le Cese aurait réglé les frais d’essence et de péages durant « le week-end et les vacances scolaires », soit 2 128 euros pour 2022 et 2023.
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