
Emmanuel Macron a affirmé mardi que la France devait lutter « en même temps » contre « les menaces géopolitiques » et contre « les menaces sur son sol projetées par les terroristes », rejetant les accusations de certains opposants qui l’accusent d’exagérer la menace représentée par la Russie.
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« J’entendais dans les débats ces derniers jours des gens qui, en quelque sorte, remettaient en cause la menace géopolitique. Le président de la République inventerait la menace russe », a lancé le chef de l’État, lors du lancement du futur siège de la direction générale de la sécurité intérieure à Saint-Ouen, près de Paris.
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Le chef de l’État est sous le feu des critiques depuis son une allocution consacrée à la guerre en Ukraine le 5 mars dernier. Il avait notamment questionné : « Qui peut croire que la Russie s’arrêtera à l’Ukraine ? ».Sur X, il avait également affirmé que « la Russie est devenue une menace pour la France et l’Europe ».
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De son côté, le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu avait assuré ne pas croire « du tout » à un « scénario » selon lequel Vladimir Poutine serait « aux portes de Paris », estimant que ce dernier ne constituait « pas la menace principale » pour la France.
Dans une interview au Figaro, Marine Le Pen s’en était aussi prise à Emmanuel Macron, exigeant de mettre la priorité sur l’islamisme. « Son message est étrange dans l’urgence qu’il exprime. Alors que s’ouvre peut-être, pour la première fois depuis trois ans, la perspective d’une paix possible en Ukraine, Emmanuel Macron nous demande de préparer la guerre », avait-elle dénoncé.
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