
Lors de la grande manifestation pour la journée des droits des femmes à Paris, ce samedi 8 mars, le collectif Nous Vivrons, mobilisé pour les femmes israéliennes, ainsi que l’association de femmes franco-iraniennes Femme Azadi, ont été empêchés de rejoindre le cortège. Une exclusion dont s’est félicitée sur X la députée insoumise Ersilia Soudais, présente à la manifestation.
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« Je crois qu’il y en a qui sont frustrées de ne pas avoir pu défiler aujourd’hui parce que les vraies féministes ne veulent pas d’elles », a écrit la femme politique, en réponse à un tweet de l’association Femme Azadi, qui dénonçait la porosité entre La France insoumise et l’islamisme radical.
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Le post de la députée insoumise a provoqué la colère de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). L’organisation a réagi, toujours sur le réseau social X, en taclant Ersilia Soudais sur ses propos : « Donc, selon vous, les femmes iraniennes et toutes celles qui luttent contre l’oppression islamiste n’ont pas leur place dans les luttes féministes ? Belle confirmation des compromissions de LFI sur ces questions. Le féminisme est un combat universel ou il n’est pas. Sélectif, il est une imposture. »
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« Donc, selon vous, les femmes iraniennes et toutes celles qui luttent contre l’oppression islamiste n’ont pas leur place dans les luttes féministes ? »
D’autres incidents ont entaché la manifestation pour les droits des femmes du 8 mars à Paris. Le collectif Némésis, qui dénonce les conséquences de l’immigration sur la sécurité des femmes, a ainsi fait face à une forte hostilité de la part de militants de gauche radicale.
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