
Charles Michel alerte. Interrogé sur BFMTV ce dimanche 9 mars sur la situation internationale particulièrement tendue, l’ancien président du Conseil européen a estimé qu’une « Troisième Guerre mondiale est possible ». En même temps, l’homme d’État belge veut tempérer les ardeurs : « Il y a d’une part de la gravité, du sérieux face aux événements auxquels nous faisons face, mais la nécessité est de ne pas tomber dans l’affolement, d’être lucide, d’identifier les menaces devant nous et d’apporter des solutions dans l’unité européenne ».
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Selon l’ancien Premier ministre belge, ce risque d’embrasement mondial ne date pas des récentes prises de position de Donald Trump mais du début de l’invasion russe en Ukraine, en février 2022 : « Quand un membre du Conseil de sécurité des Nations unies, qui détient l’arme nucléaire, lance une invasion d’un pays de 40 millions d’habitants, on se rapproche d’un danger grave de dimension internationale ». Et d’ajouter : « Cette guerre donne lieu à des agressions constantes depuis trois ans. La Russie renonce à respecter les principes de base de la charte des Nations unies ».
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Charles Michel ne se veut pas fataliste. Il l’assure : des solutions existent pour « éviter » un conflit mondial. Pour cela, les pays européens ne doivent pas montrer de faiblesse face à Vladimir Poutine : « À chaque fois qu’on réagit de manière mesurée ou modérée face à la Russie et ses outrances, tôt ou tard, la Russie fait des pas en avant. Ce n’est pas en apaisant la Russie qu’on sert les intérêts de l’Europe, mais en faisant preuve de fermeté et de détermination ».
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En outre, il a jugé « extrêmement importante » la prise de parole d’Emmanuel Macron avant le Conseil européen car elle a permis de « coaliser les pays européens membres du G7 ». Pour lui, « leur unité est nécessaire pour unir le reste du continent européen élargi, dont le Royaume-Uni, la Norvège, la Turquie ou les Balkans occidentaux ».
Lors d’une allocution télévisée le soir du 5 mars, le président de la République a désigné Moscou comme une menace directe pour la France et pour l’Europe : « La Russie du président Poutine viole nos frontières pour assassiner des opposants, manipule les élections en Roumanie, en Moldavie, elle organise des attaques numériques contre nos hôpitaux pour en bloquer le fonctionnement », a accusé le dirigeant français.
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