
Cette année encore, les tensions liées au conflit israélo-palestinien ont entaché la marche pour la Journée internationale des droits des femmes. Le député socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj en a fait les frais.
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Alors qu’il rejoignait le collectif de lutte contre l’antisémitisme Nous Vivrons – né après l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 – l’ancien proche de Jean-Luc Mélenchon s’est fait prendre à partie par plusieurs manifestants arborant des drapeaux palestiniens.
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Le parlementaire a notamment été qualifié de « sale sioniste » et de « fasciste » par ses détracteurs. D’autres slogans haineux le visant ont été lancés comme : « Sioniste, fasciste, c’est vous les terroristes ».
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Quelques heures après cette séquence, Jérôme Guedj a contre-attaqué sur les réseaux sociaux. « Oui, comme chaque année, je suis à la marche féministe », a-t-il fait valoir. Avant de poursuivre : « Et oui, j’ai tenu à rejoindre Nous vivrons, la Licra et l’association Femme Adazi tenues à l’écart, hélas, car certains ne voulaient pas d’elles, ceux qui m’ont accueilli par “Guedj, sale sioniste, dégage”. Et d’ajouter : « Je vous méprise. Je suis là ».
Le député est régulièrement la cible d’attaques venant des militants propalestiniens ou des membres de La France Insoumise. Il avait rompu l’alliance de gauche de la Nupes après les attentats meurtriers du 7 octobre en Israël, quand les Insoumis avaient refusé de désigner le mouvement islamiste palestinien du Hamas comme terroriste. Lors des législatives de juin 2024, il n’avait pas voulu porter les couleurs de la coalition du Nouveau Front populaire pour cette même raison.
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