Intitulé « salut incendiaire à Tesla », le message de revendication publié mardi sur un site anarchiste de Toulouse affirme : « nous avons incendié des véhicules à l’intérieur de l’enceinte à l’aide de deux bidons d’essence ». Cet incendie a détruit douze voitures Tesla sur le parking d’un concessionnaire près de Toulouse, dans la nuit de dimanche à lundi.
Contactée par l’AFP, la plateforme d’ultragauche n’avait pas donné suite mardi en début d’après-midi. Mais leur message est clair et dit répondre à l’appel « Accueille le printemps, crame une Tesla », un élan international qui cible la marque automobile et donc son propriétaire Elon Musk, « de l’Allemagne aux Etats-unis en passant par les Pays-Bas, et plus largement à la conflictualité anarchiste », souligne le message.
La plateforme explique son action « alors que les élites multiplient les saluts nazis » et avoir « décidé de saluer à notre manière un concessionnaire Tesla », écrivent les auteurs affirmant incarner « l’antifascisme combatif qui ne croit pas au mythe de la démocratie » ou bien encore « l’écologie radicale qui ne croit pas aux solutions technologiques ».
Ces appels à cibler Tesla, notamment par des incendies volontaires, sont relayés par plusieurs plateformes francophones d’inspiration anarchiste. À Lyon, à la suite d’un appel à incendier des concessions Tesla relayé la semaine dernière par Rebellyon.info, un site d’actualités locales proche de l’ultragauche, le parquet a indiqué mardi à l’AFP avoir ouvert une enquête pour « provocation publique directe non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit ».