Éric Zemmour l’assure : le gouvernement se trompe de priorité. Interrogé sur BFMTV ce dimanche 2 mars sur les propos du ministre de l’Économie Éric Lombard et sa volonté de mettre en place une « économie de guerre » face au rapprochement entre Washington et Moscou, l’ancien candidat à l’élection présidentielle a affirmé que « la menace existentielle n’est pas la Russie, c’est le Sud et le grand remplacement ».
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« Avant de parler “d’économie de guerre”, j’aimerais que Monsieur Lombard arrive à réduire son budget et à arrêter les gaspillages de l’État », a poursuivi le patron de Reconquête. En outre, Éric Zemmour réfute le concept « d’économie de guerre » qui ferait référence à la Première Guerre mondiale et au fait que « toute l’économie est au service de la guerre ». Et d’ajouter : « C’est n’importe quoi, on n’est pas en guerre ! ».
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En revanche, « si cela veut dire qu’il faut réarmer, qu’il faut accentuer les cadences, commander plus d’avions, plus de chars, plus de tanks… Je suis d’accord. Je l’ai proposé pendant la présidentielle », a-t-il indiqué.
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Interrogé ce dimanche dans Le Parisien sur la question de savoir si la situation est celle d’une « économie de guerre », le ministre de l’Économie a répondu : « On n’y est pas mais il le faut ». En substance, Éric Lombard a appelé l’Union européenne à « retrouver une totale autonomie » en matière de défense. Et pour y arriver, l’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations a exprimé son souhait de voir « l’UE davantage investir ».
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