
« Je vous dis au revoir ». Sur le plateau de Quelle époque !, ce samedi 1er mars, Christophe Dechavanne a annoncé sa mise en retrait de l’émission hebdomadaire de France 2. Elle fait suite à sa condamnation le 20 février pour conduite sous l’emprise de stupéfiants en récidive, jugement dont l’ancien animateur de la Roue de la fortune a fait appel.
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« On me traite si mal alors que toute ma vie je n’ai essayé que de faire du bien »
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Les larmes aux yeux, il a annoncé cette nouvelle en début d’émission : « J’ai décidé ce retrait qui me fait mal au cœur, qui me fait mal au ventre, mais on me traite si mal alors que toute ma vie je n’ai essayé que de faire du bien ». Et d’ajouter : « J’ai été jugé pour une infraction au code de la route et je suis traité comme si j’étais un criminel ».
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Une séquence qui a provoqué une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux. « Quand les coupables se font systématiquement passer pour des victimes », a par exemple taclé le journaliste au Figaro Paul Sugy. À l’inverse, sur CNews, l’avocate Sarah Saldmann déplore le « triomphe du tribunal médiatique ».
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En amont, le groupe France Télévisions avait indiqué la mise en retrait de Christophe Dechavanne, jeudi 27 février, dans un communiqué, précisant qu’il avait pris cette décision « seul » et « très vite ». Il intervenait dans l’émission présentée par Léa Salamé depuis 2022.
Christophe Dechavanne a été flashé sur les routes de l’Allier et contrôlé positif à la cocaïne le 17 août 2024. Reconnu coupable, il a été condamné à 1 200 euros d’amende, une annulation de son permis de conduire avec impossibilité de la repasser avant six mois et la confiscation de son véhicule. Dans une interview accordée au journal Le Parisien en janvier 2024, l’animateur avait nié toute dépendance, disant connaître l’origine des rumeurs et avoir tenté d’y mettre fin.
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