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La visite de Volodymyr Zelensky à Washington a tourné au fiasco. Reçu par Donald Trump à la Maison-Blanche, le président ukrainien a essuyé une remontrance cinglante de la part de son hôte, alimentant les spéculations sur un possible changement de cap des États-Unis dans la guerre en Ukraine.
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L’altercation entre les deux dirigeants n’a pas tardé à faire réagir sur la scène internationale. Si l’Europe s’inquiète des conséquences d’un éventuel rapprochement entre Washington et Moscou, la Russie, elle, s’en félicite ouvertement. Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, s’est empressé de commenter l’altercation sur le réseau social X, en des termes particulièrement offensants : « Le porc insolent a finalement reçu une bonne claque dans le Bureau ovale. Et Donald Trump a raison : le régime de Kiev ‘joue avec la troisième guerre mondiale’. »
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Vendredi 28 février, dans le prestigieux Bureau ovale, Donald Trump n’a pas mâché ses mots face à Volodymyr Zelensky. Loin des formules diplomatiques, le président américain a ouvertement reproché à son homologue ukrainien sa gestion du conflit et son attitude face aux demandes d’aides occidentales. « Vous vous êtes mis dans une mauvaise posture et vous n’avez pas les cartes en main », a-t-il lancé, avant de l’accuser de « jouer avec la vie de millions de personnes » et de « flirter avec la troisième guerre mondiale ».
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Aux côtés de son vice-président J.D. Vance, Donald Trump a enfoncé le clou, rappelant sèchement à Zelensky qu’il devait faire preuve de reconnaissance envers Washington.
L’inquiétude en Europe
Cet échange musclé a suscité la stupeur en Europe, où la fermeté affichée par Donald Trump à l’égard de Kiev nourrit l’inquiétude sur l’avenir du soutien américain à l’Ukraine. Emmanuel Macron s’est d’ailleurs dit prêt à « ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire européenne, répondant ainsi favorablement à l’appel du futur chancelier allemand, Friedrich Merz.
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Alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, cette rencontre pourrait marquer un tournant dans la politique étrangère des États-Unis et redessiner les équilibres internationaux autour du conflit ukrainien.
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