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« Un mois depuis ton départ. » Le chanteur Vianney a rendu hommage à Elias mardi 25 janvier. Il y a un mois jour pour jour, l’adolescent de 14 ans était tué après avoir été poignardé dans le 14e arrondissement de Paris.
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Sur son compte Instagram, l’artiste français a ainsi adressé un touchant message au jeune homme : « Parlons de ta bonne tête plutôt que de ces barbares. Il paraît que tu fus face à moi dans la salle, que tu chantais mes chansons avec ta maman ; alors je t’emporte avec moi dans les prochaines que j’écrirai. » Vianney a alors rappelé que « dire Adieu » à Elias « n’est pas accepter l’inacceptable » : « C’est signifier qu’on ne t’oubliera pas d’ici à nos retrouvailles. Adieu Elias », a enfin écrit l’artiste de 34 ans.
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Le 25 janvier dernier, deux mineurs avaient tenté de racketter Elias pour lui voler son téléphone. Le garçon avait refusé de leur céder l’appareil et avait fini par être poignardé à coups de machette. Elias avait succombé à ses blessures à l’hôpital Necker. Les suspects, deux jeunes récidivistes de 16 et 17 ans, étaient sous contrôle judiciaire pour des faits de vols avec violence commis en octobre dernier. Ils avaient d’ailleurs interdiction d’entrer en contact l’un avec l’autre, et devaient comparaître en juin devant le tribunal pour mineurs. L’un d’eux a reconnu le coup de couteau mortel porté à Elias.
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Le 13 février dernier, dans une lettre transmise par leur avocat, les parents d’Elias ont réclamé un durcissement de la justice des mineurs : « Elias est mort en raison d’une impunité dans laquelle se sont sentis deux mineurs malgré une prise en charge éducative et pénale. »
Pour Stéphanie et Éric Bouhanna, la mort de leur fils « démontre que l’État n’a pas su protéger ses citoyens ». « Face à un tel déchaînement de violences ayant entraîné intentionnellement la mort, la justice devra se montrer ferme et garante de la sécurité à laquelle nous devons tous prétendre », avaient-ils également déploré.
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