
Julien Bayou riposte. Blanchi par la justice dans une affaire pour harcèlement moral et abus de faiblesse contre son ex-compagne, l’ancien secrétaire national d’EELV veut régler ses comptes avec Sandrine Rousseau. La députée écologiste, qui l’avait accusé de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes » en 2022, a souligné ce lundi que « juridiquement, le classement sans suite fait maintenant de lui un présumé innocent des faits visés par ces plaintes ». Elle estime toutefois que son affaire ne met pas un terme à la gestion politique des violences sexistes et sexuelles au sein des Écologistes.
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Ce mercredi 26 février, sur France Inter, l’ancien député a assuré comprendre que « des cellules doivent se saisir » pour traiter des situations comme la sienne, tout en estimant qu’elles doivent le faire « en respectant l’État de droit ». Il juge que, pour son cas, « ça a été tout le contraire ». Et de poursuivre : « Moi, ce qui me chagrine, c’est de voir un parti, les Écologistes, qui est sous l’emprise de Sandrine Rousseau. »
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Selon Julien Bayou, l’élue écologiste « accuse en attendant une enquête privée » et « quand la justice blanchit elle dit : “ce ne me va pas” ». Donc « qui décide si ce n’est pas vous, si ce n’est pas moi, si ce n’est pas le juge, si c’est uniquement Sandrine Rousseau ? » questionne-t-il. Avant d’assener : « Quand la réalité contredit Sandrine Rousseau, c’est la réalité qui a tort. »
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Dans cette affaire, plusieurs féministes, membres des Écologistes, sont pointées du doigt pour leur rôle dans l’affaire Bayou. « Les personnes (dont Sandrine Rousseau) qui ont traîné cet homme dans la boue sans la moindre preuve, détruisant sa vie et sa carrière, vont-elles s’excuser et participer à sa réhabilitation, maintenant que la justice a constaté “l’absence d’infraction” ? », s’est ainsi interrogé le journaliste Hugo Clément sur X.
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Le maire de Cannes, David Lisnard, a pour sa part évoqué un « nouvel exemple de ce maccarthysme inversé, porté par des tyrans qui, avec l’aide de meutes médiatiques à l’idéologie complice ou au panurgisme paresseux, condamnent leurs proies à mort sociale au tribunal de la haine arbitraire ».
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