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Les mots prononcés à Berlin par Friedrich Merz ne laissent guère de place au doute. « Je veux le redire clairement : aucun de nous ne veut fermer les frontières, personne », a lancé le probable futur chancelier allemand en conférence de presse, ce lundi 24 février, après la victoire de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), aux élections législatives.
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Ce dernier avait pourtant déclaré, peu avant les élections, vouloir fermer les frontières allemandes pour les migrants illégaux. Ce rétropédalage inattendu a suscité de nombreuses réactions en France, et partout en Europe. « Merz, nouveau chancelier allemand, vient de trahir sa première promesse de campagne : “aucune fermeture des frontières”, annonce-t-il finalement ! », cingle ainsi sur le réseau social X le chef du parti Les Patriotes, Florian Philippot.
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Une opinion partagée par l’ancien député autrichien Gérald Grosz (« Incroyable ! Un classique pour les hypocrites pseudo-conservateurs. »), mais aussi par Alice Weidel, la cheffe de file du parti anti-immigration allemand, l’AFD. « Dès le premier jour, Merz jette toutes ses promesses électorales par-dessus bord, ne veut plus fermer les frontières […] C’est de la politique contre la volonté des électeurs ! », a critiqué la femme politique, toujours sur X.
Pour rappel, le parti conservateur de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), mené par Friedrich Merz, est arrivé en tête avec 28,5 % des voix lors du scrutin. Il a été suivi de près par l’AFD, qui réalise un score historique, avec 20,8 % des suffrages. La gauche elle, est en pleine débandade. Le parti Social-démocrate (SPD) a obtenu 16,7 % des voix, tandis que les Verts ont recueilli à peine 11,6 % des suffrages.
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