Une histoire des plus troubles. Le 12 février dernier, des ossements humains ont été découverts sur une zone en friche de l’hôpital de Montfermeil (Seine-Saint-Denis). Selon des informations rapportées par nos confrères du Parisien, ces parties de squelettes pourraient appartenir à un patient disparu depuis plus d’un an et dont la pièce d’identité a été retrouvée à proximité. Sa famille demande des réponses.
Leonildo Da Rocha Gomes a disparu le 4 décembre 2023. Admis à l’hôpital quelques jours plus tôt pour des problèmes gastriques, il en est sorti pour ne plus jamais redonner signe de vie.
Disparu en sortant de l’hôpital
En début d’après-midi ce jour d’automne, l’hôpital de Montfermeil appelle Francisco, un fils de Leonildo, pour l’informer de la disparition. Malgré les appels sur le portable de ce peintre en bâtiment sexagénaire d’origine capverdienne, aucune réponse. Pourtant quand Francisco se rend à l’hôpital pour récupérer les affaires de son père, tout est là, sauf son téléphone.
Quand la famille se rend au commissariat le lendemain pour signaler la disparition, celle-ci a déjà été signalée par l’hôpital et le commissaire de police informe la famille que le dossier a été confié au service des personnes disparues.
Peu de doutes, mais beaucoup de questions
Malgré cela et les intenses recherches de ses proches, Leonildo n’est jamais retrouvé. Si certaines sources évoquent des troubles cognitifs et des problèmes d’alcool, sa famille nie en bloc et oppose les médicaments qui lui avaient été administrés.
S’ils attendent une confirmation, la pièce d’identité et le téléphone laissent peu d’espoir à l’entourage de Leonildo. En effet, selon le quotidien, les ossements (deux jambes, une cage thoracique, un bras, une main et un crâne), signalés par le chef de la sécurité de l’hôpital, ont été retrouvés sur une friche grillagée à même le sol, en contrebas du parking du personnel et dans une zone exposée « sur laquelle donne la fenêtre d’une maisonnette, précise une nièce de Leonildo, si l’hôpital ou la police avait effectué un minimum de recherches, on l’aurait forcément retrouvé. »